» 800 de ces emplois concernent des personnels mis à disposition qui n’exerçaient déjà plus devant les élèves. Ce sont donc seulement 1.900 emplois de moins et, si l’on avait tenu compte de la baisse démographique, on en aurait supprimé 3.000. L’encadrement sera donc légèrement supérieur à celui de cette année ». C’est ainsi que G. de Robien commente la suppression d’environ 2.700 postes au budget 2006. L’éducation est un des ministères les plus touchés par les suppressions de postes.
Ces suppressions vont frapper l’Ecole doublement. D’une part elles vont aggraver les conditions de travail des jeunes dans des classes plus chargées et des établissements déjà démunis en personnels éducatifs (surveillants etc.). D’autre part elle semble annoncer une véritable saignée des associations éducatives, ces organisations qui complètent l’action de l’Ecole par des actions de recherche, d’encadrement ou d’animation.
Tout cela pourrait annuler le bénéfice des efforts de décrispation et de dialogue faits par G. de Robien à son arrivée. Déjà matériellement difficile, la rentrée pourrait bien être perturbée par un fort mouvement social.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-667276@51-639952,0.html
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/050629113531.ge8ru22f.html