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Ce n’est pas par hasard que l’on devient instit ou professeur des écoles. Même si les trois quarts des jeunes professeurs des écoles ont une licence, ils ont choisi le primaire à cause « du désir de s’occuper d’enfants jeunes » ou « de l’attirance pour la multiplicité des disciplines ». A la différence des professeurs du secondaire dont l’identité se bâtit sur une discipline, les enseignants du primaire aiment avant tout « donner le goût du savoir », « développer les capacités de raisonnement ». Et finalement 88% sont satisfaits de leur expérience professionnelle, un taux légèrement supérieur à celui de leurs collègues. Comme ceux-ci 63% des enseignants partagent un sentiment de malaise devant « la non – prise en compte des difficultés concrètes du métier ». Parmi les difficultés signalées : la complexité du métier, le comportement des élèves, la difficulté de les faire tous progresser. Certaines disciplines posent plus de problèmes que d’autres : la musique et l’informatique le font pour deux instits sur trois. Ajoutons que, comme les collègues du secondaire, les enseignants du primaire sont d’anciens bons élèves (à 70%). Un quart d’entre ont eu un parent ou un grand-parent enseignant.
Note d’information 05.20 (en pdf)
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Rappel : une étude sur les profs du 2aire
