» Renforcer l’enseignement, à côté de celui de l’anglais, de langues de partenaires économiques et culturels importants – en particulier, dans le cas de la France, l’allemand, l’espagnol et l’italien ». C’est ce que recommande, selon Le Figaro, un rapport sur « l’enseignement des langues vivantes étrangères comme politique publique » remis par François Grin (université de Genève) au Haut conseil de l’évaluation de l’école.
Les reproches faits à l’anglais sont politiques : la domination de l’anglais apporterait des avantages économiques au Royaume-Uni que F. Grin chiffre à 18 milliards. La solution idéale serait d’enseigner l’espéranto, une langue artificielle créée en 1887 pour faciliter la communication entre les hommes. Mais ça semble difficile. Par conséquent F. Grin recommande de développer l’enseignement plurilingue qui » ne réduit pas les coûts, mais les inégalités entre locuteurs ». C’est donc sur des motifs politiques et économiques qu’il condamne l’enseignement de l’anglais de communication internationale que souhaitait le rapport Thélot.
Ce rapport circule au moment où le HCEE va disparaître et quelques jours après la publication du rapport de l’Inspection générale sur le pilotage des langues.
Article du Figaro
Rappel : le rapport de l’Inspection (Expresso)