Juste après le bac, 88% des bacheliers poursuivent leurs études. Un an plus tard, 93% de ceux-ci continuent leurs études. Mais tous ne rencontrent pas les mêmes difficultés selon une étude ministérielle. Si 3% seulement des étudiants en STS se réorientent au bout d’un an, c’est le cas de la moitié des élèves des prépas littéraires ou de 16% des étudiants en université. Comment expliquer ces décalages ? Le type de bac joue fortement : ainsi en université 83% des bacheliers généraux ne changent pas d’orientation à la fin de la première année, contre la moitié des bacheliers technologiques ou professionnels.
Comment l’expliquent-ils ? Plus d’un étudiant en université a du mal à s’organiser dans son travail et un sur trois manque d’intérêt pour les matières étudiées. Ces facteurs d’échec viennent bien avant les difficultés matérielles. On mesure là l’importance de dispositifs comme les TPE qui justement apprenaient à s’organiser (ça va être beaucoup plus difficile sur une seule année !) et à dégager du sens dans les disciplines. Mais l’encadrement est aussi en cause. Ainsi seulement un étudiant en université sur cinq trouve du soutien pédagogique dans l’établissement.
Note d’information 05.19 (en pdf)