« Aujourd’hui, une étape supplémentaire a été franchie dans la stigmatisation et la diabolisation des jeunes des quartiers populaires : nous assistons à leur « racialisation » comme le démontre le traitement médiatique des violences juvéniles exercées aux abords des manifestations lycéennes durant l’hiver 2005. En effet, le journal Le Monde n’est pas un média d’extrême droite, c’est même un quotidien de référence à grand tirage généralement considéré comme sérieux et idéologiquement modéré ; pourtant, Le Monde qualifie les turbulences et les bagarres adolescentes lors des manifestations lycéennes de « violences anti-Blancs »… L’ensemble des morceaux choisis par le journaliste vise à minimiser l’importance de la « question sociale » (« Paris, c’est la capitale des sous ») au profit de la « question raciale ». Dès lors, pour expliquer les phénomènes de violences, les réactions des jeunes de quartier vis-à-vis de l’injustice sociale qu’ils vivent quotidiennement (ségrégation spatiale et scolaire, tensions policières…) sont peu développées alors qu’au contraire, les dimensions ethniques et raciales sont abondamment traitées ». Le groupe Claris, qui réunit des sociologues et des éducateurs, prend position dans le débat.
http://www.groupeclaris.com/
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