La banlieue a une histoire
Issu d’une exposition ouverte à Saint-Denis (93), le site « copains de banlieue » raconte l’histoire de la banlieue nord de Paris. D’où sont venus ses habitants ? Dans quel type d’habitat se sont-ils installés ? Comment vivaient-ils ? Où travaillaient-ils ? Comment se sont passées les guerres ? Cette histoire est racontée aux enfants de façon très ludique. Les enfants sont invités à accompagner des personnages : Marco est le fils d’un Italien d’Aubervilliers au début du 20ème siècle, Najette est la fille d’un Algérien et vit en cité etc. C’est ainsi en jouant que les jeunes découvrent le passé d’une population un peu oubliée dans les manuels. Le site est accessible à tous mais les archives de Saint-Denis proposent des ateliers pédagogiques et des dossiers complémentaires.
http://www.copainsdebanlieue.com
Asie : un tiers des victimes sont des enfants
Selon l’Unicef, un tiers des morts et disparus, victimes du tsunami qui a frappé l’Asie du sud, sont des enfants. En effet, aux Maldives les moins de 18 ans représentent la moitié de la population, 39% en Inde, 35% en Indonésie et 30% au Sri Lanka. D’autre part beaucoup d’enfants ont été séparés de leurs parents. L’organisation, qui a des équipes sur place, a déjà fait parvenir des citernes et des dispositifs de purification d’eau, des médicaments, des biscuits protéinés. Elle lance un appel à la solidarité envers les victimes de cette catastrophe.
http://www.unicef.fr
DEI France dénonce l’utilisation des écoles pour arrêter des jeunes
« DEI-France dénonce vivement la pratique de plus en plus fréquente qui consiste pour la Police à venir arrêter les enfants dans les écoles, avec la complicité des autorités académiques… Autre forme de déportation pour des gamins qui avaient commencé à oublier la souffrance et la peur du lendemain, vivaient dans l’espérance d’un nouvel avenir par delà les traumatismes subis ». Un communiqué qui est lié à l’expulsion de Samuel Johnson, un jeune réfugié Ghanéen, arrêté dans son collège de Pau et menacé d’expulsion alors qu’il pourrait être mineur.
http://www.dei-france.org/
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2004/12/index261204.aspx
Mobilisation pour les enfants victimes
» Il y a quatre mesures de base qui doivent être mises en oeuvre pour donner à la jeune génération frappée par le tsunami une chance de survie. Les 4 urgences pour les enfants que tous les acteurs de l’aide doivent prendre en compte sont : la survie des enfants, l’assistance aux enfants isolés, la protection des enfants contre l’exploitation et les trafics et le retour à l’école pour retrouver un peu de normalité ». La directrice générale de l’Unicef a annoncé l’ouverture d’un premier centre d’accueil pour enfants non-accompagnés à Banda Aceh (Indonésie). De son côté l’Unesco aide à la remise en marche des écoles. Enfin Solidarité laïque lance également un appel à la solidarité avec les victimes du raz de marée.
http://www.unicef.fr
http://portal.unesco.org/education/fr/ev.php-URL_ID=15200&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=405
L’Unicef envoie des kits d’école au Sri Lanka
Pour faciliter le redémarrage des écoles dans les zones dévastées par le tsunami au Sri Lanka, l’Unicef distribue une centaine de kits qui permettent un redémarrage des écoles en plein air. Chaque kit contient du matériel scolaire pour 80 écoliers et un tableau noir.
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/4148563.stm
Campagne de la Jeunesse au plein air
Avec le soutien du ministère de l’éducation nationale, la Jeunesse au Plein Air lance le 12 janvier sa campagne nationale de solidarité pour aider les enfants à partir en vacances. Trois enfants sur dix restent encore privés de vacances. En 2004, la JPA a pu financer 20.000 départs en vacances.
http://www.jpa.asso.fr
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/1/MENE0402875X.htm
Consultation gratuite contre l’obésité
Samedi 8 janvier, 600 pédiatres offrent des consultations gratuites pour lutter contre l’obésité des enfants. Organisée à l’initiative de L’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), cette journée de consultations gratuites vise à alerter et informer les familles sur ce problème majeur de santé publique dont la difficulté repose en grande partie sur l’insuffisance du dépistage précoce et sur la représentation négative que le public s’en fait. Elle correspond à la volonté de cette profession d’insister sur l’importance du suivi systématique des enfants qu’elle exerce quotidiennement pour prévenir l’ensemble des pathologies infantiles. En France, un enfant sur six est touché par l’obésité, soit deux fois plus qu’il y a 10 ans. Et deux enfants obèses sur trois deviendront des adultes obèses. On trouvera sur le site de l’AFPA les adresses des 600 pédiatres qui participent à cette campagne.
http://www.afpa.org/
La Peep collecte pour l’Asie
La Peep lance sa propre opération de solidarité avec les victimes d’Asie. Les dons récoltés seront versés à l’Unicef.
http://www.peep.asso.fr/actualite.php?id_actu=39
Parrainer avec Aide et Action
Apolitique et non confessionnelle, reconnue d’utilité publique, Aide et Action bénéficie de la confiance de plus de 50.000 parrains et donateurs. L’association propose de parrainer un enfant ou de soutenir un projet éducatif par exemple en faveur de la scolarisation des filles. Elle intervient en Afrique, en Inde, en Asie du sud-est et en Haïti. Aide et Action dispose d’une mallette pédagogique pour faire découvrir aux élèves la situation des enfants du Tiers-Monde.
Contact : info@aide-et-action.org
Mineurs isolés : un appel de la Défenseure des enfants
Descente à la police des frontières, Roissy, le 11 janvier. Claire Brisset, la Défenseure des enfants, a visité la « zone d’attente » où sont retenus les étrangers en attente d’expulsion. Elle y a trouvé 6 enfants mineurs, âgés de 14 à… 1 an ! En effet, une orpheline centrafricaine d’un an, sans papiers est en zone d’attente depuis plusieurs jours. Elle « devrait être admise sous peu sur le territoire à titre humanitaire ». Une autre fillette a 4 ans. Ces enfants sont hébergés au milieu des adultes et sont parfois renvoyés vers des lieux totalement étrangers. C’est un effrayant début dans la vie. Pour la Défenseure, « la place des mineurs étrangers isolés n’est pas dans une zone d’attente et leur accueil devrait relever des instances judiciaires et départementales de protection de l’enfance ».
http://www.defenseurdesenfants.fr
L’insécurité alimentaire commence à l’école
« Les efforts déployés pour lutter contre la faim chronique dans les pays en développement sont loin d’atteindre le niveau nécessaire pour diminuer de moitié le nombre des personnes sous-alimentées d’ici 2015 au plus tard. Si la proportion de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a continué à baisser faiblement entre 1995-1997 et 2000-2002, en revanche leur nombre effectif a augmenté de 18 millions ». Dans son rapport 2004 sur « L’insécurité alimentaire dans le monde », la FAO, une organisation internationale proche de l’ONU, souligne à la fois la réduction de la sous-alimentation dans de nombreux pays (une trentaine) et la lenteur des efforts. Comment lutter contre la sous-alimentation ? Pour la FAO ça commence à l’école. « La faim, la malnutrition et l’insécurité alimentaire érodent les capacités cognitives et diminuent la fréquentation scolaire. À l’inverse, l’illettrisme et l’absence d’études empêchent de gagner sa vie et contribuent directement à aggraver la faim et la pauvreté… Accroître et améliorer l’éducation, surtout parmi les habitants des zones rurales et les femmes, peut être un des moyens les plus efficaces de réduire la faim et la malnutrition. L’accroissement du niveau d’alphabétisation chez les femmes rurales s’accompagne d’un accroissement du taux d’inscription des petites filles à l’école primaire et d’une baisse du taux de malnutrition ».
http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?url_file=/docrep/007/y5650f/y5650f00.htm
ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/007/y5650f/y5709f00.pdf