Dans Le Monde du 14 décembre, Patrick Weil (CNRS) demande la mise en place d’une politique de discrimination positive dans le système scolaire. » Pour assurer cette meilleure égalité des chances sur tout le territoire, je propose que l’on s’inspire des politiques pratiquées en Californie ou au Texas. Un pourcentage – par exemple 5 % – des meilleurs élèves de chaque lycée de France aurait un droit d’accès aux classes préparatoires aux grandes écoles et aux premières années des établissements qui sélectionnent à l’entrée… Cette mesure universelle s’adresse à tous les enfants du pays, de Pointe-à-Pitre à Limoges en passant par Aubervilliers, donnant la possibilité à chaque lycée de créer une dynamique positive. Elle contribuera également à casser le processus de ségrégation urbaine qui voit les familles les plus dotées se concentrer près des lycées les plus cotés ». Une solution qui est rejetée par Blandine Kriegel,présidente du Haut Conseil à l’intégration dans Le Figaro. » Une gauche multiculturaliste rejoint une partie de la droite fascinée par l’exemple anglo-saxon pour prôner l’abandon d’un modèle français, censé n’avoir connu que des échecs. Ainsi on s’empêche d’utiliser la capacité d’intégration de la société française et de mettre à profit les dispositifs de restauration de l’égalité des chances… Il ne faudrait pas qu’en important des méthodes fonctionnant parfois dans d’autres pays, nous coupions notre lien vivant avec l’héritage de l’intégration républicaine ».
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