Québec : A Montréal, 4 élèves sur dix vivent dans la pauvreté
« Je suis psychologue, travailleuse sociale, infirmière, parfois même parent en plus de professeur. Je fais 40% d’enseignement et 60% de discipline. Un enfant qui n’a pas dormi la veille ou qui n’a pas mangé le matin ne fonctionne pas ». Cette enseignante de Montréal ne manque pas de courage. C’est que, dans la commission scolaire de Montréal, 42% des élèves vivent sous le seuil de pauvreté. La moitié ont un parent né à l’étranger. Cyberpresse leur consacre un dossier et montre comment les enseignants s’adaptent et participent à l’aide sociale.« Enseigner le 1er ou le 29 du mois ce n’est pas pareil dans un quartier défavorisé » rappelle l’un d’eux. Parce qu’on travaille mieux le ventre plein, certaines écoles font manger les enfants le matin. Pourtant la pauvreté évolue. Elle diminue et surtout se déplace : seulement 3% des familles pauvres n’en sortent pas.
http://www.cyberpresse.ca/actuel/article/article_complet.php?path=/actuel/dossiers_a/112004/1,4230,4909,112004,848446.php
Canada : L’incroyable retard des écoles indiennes
« Je suis inquiète du peu de progrès réalisé pour combler l’écart de scolarisation entre les personnes vivant dans les réserves et les autres Canadiens ». La vérificatrice générale du Canada, à la tête d’un organisme officiel et indépendant chargé de vérifier l’application des politiques fédérales, a des raisons de s’inquiéter : seulement 40% des indiens ont décroché un diplôme d’études secondaires contre 70% des Canadiens. D’après les travaux de Mme Fraser, il faudra 28 ans aux écoles secondaires indiennes pour rattraper leur retard ! Sont en cause les salaires peu élevés des professeurs, leur manque de formation professionnelle, la confusion qui semble régner au ministère fédéral des affaires indiennes.
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2004/11/20041123-164521.html