» Trop de gouvernements prennent délibérément et en toute connaissance de cause des décisions qui en pratique portent préjudice à l’enfance. La pauvreté ne surgit pas de nulle part ; la guerre non plus ; le Sida ne se propage pas tout seul. Il s’agit là de nos choix, et nous en portons la responsabilité collective. Lorsque la moitié des enfants du monde grandissent en ayant faim et en mauvaise santé, lorsque les écoles sont prises pour cibles et que des villages entiers se dépeuplent à cause du Sida, nous n’avons pas tenu les promesses prises en faveur de l’enfance ». Carole Bellamy, directrice générale de l’Unicef, dénonce les violations apportées à la Convention relative aux droits de l’enfant. Selon l’Unicef, 400 millions d’enfants n’ont pas accès à l’eau salubre, 270 millions ne bénéficient d’aucun soin de santé, 140 millions ne vont pas à l’école, 90 millions souffrent de graves privations alimentaires. Une situation qui n’est pas réservée aux pays en voie de développement. Selon l’Unicef, la situation des enfants s’est détériorée dans les pays développés les plus riches. Seuls le Canada, la Norvège, le Royaume-Uni et les Etats-Unis comptent moins d’enfants vivant dans des ménages pauvres en 2004 qu’en 1980. Outre la misère, l’Unicef dénonce deux facteurs de danger pour l’enfance : le sida qui a rendu orphelins 15 millions d’enfants et les guerres. Rappelons qu’en Seine-Saint-Denis, 5.000 enfants n’ont pas de domicile fixe. » Il est temps aujourd’hui de rappeler leurs engagements (aux états) et de consentir de réels efforts financiers… Car lorsque l’enfance est aussi largement menacée, c’est l’avenir de tous qui est compromis. Investir sur l’enfance est une question de choix politique : la survie des enfants est l’affaire de tous. Et c’est aujourd’hui une situation d’urgence ».
Rapport
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