Sénégal : Le chemin de l’école passe par la cantine
Selon Le Soleil, le gouvernement sénégalais se réjouit d’un taux de scolarisation monté à 80% lors de cette rentrée. C’est le résultat d’une politique qui associe renforcement de la mise ne place de cantines scolaires, gratuité des manuels, édition de manuels en langues nationales et modernisation de l’enseignement traditionnel islamique.
http://fr.allafrica.com/stories/200409300535.html
Sénégal : Les enseignantes ont du mal à s’imposer
« Les femmes sont beaucoup handicapées parce qu’elles gèrent le foyer, les enfants et le mari. Elles ont beaucoup de servitudes domestiques ». Résultat : elles représentent seulement 22% des enseignants et 1% des responsables. La situation est encore pire dans les zones rurales où elles se heurtent davantage aux mentalités traditionnelles. La féminisation du corps enseignant est nécessaire pour assurer la scolarisation des filles.
http://fr.allafrica.com/stories/200409290423.html
Sénégal : Quelle place pour la religion à l’école ?
Introduit en 2002, l’enseignement de la religion à l’école élémentaire fait débat, affirme le quotidien Wal Fadjri. « Alors que nous nous plaignions de notre crédit horaire insuffisant…, voilà que de nouvelles matières sont intégrées » déplore un enseignant. Cependant un objectif semble atteint : faire pénétrer l’école dans les zones ou le taux d’abandon était élevé du fait des résistances traditionnelles.
http://fr.allafrica.com/stories/200410080637.html
Sénégal : Rentrée prometteuse mais difficile
Avec 40% de son budget consacré à l’éducation, le Sénégal est un des états qui consacrent le plus d’efforts à l’objectif de l’éducation pour tous. La rentrée vient d’avoir lieu et la presse locale signale les difficultés. Ainsi, selon Le Soleil, malgré l’ouverture d’une centaine de classes et de 29 cantines scolaires, le département de Mbour dépasserait le seuil d’effectifs moyens avec.. 64 élèves par salle de classe. Il est vrai que la moyenne nationale est de 60. Une situation qui résulte du succès de la politique scolaire : le taux brut de scolarisation est passé de 84 à 87% en un an. A Dakar, ce sont les fournitures scolaires gratuites, très attendues, qui sont en retard. Chaque élève de l’enseignement élémentaire devrait recevoir deux manuels, des cahiers et des stylos. Un financement de la Banque mondiale devrait permettre d’étendre la mesure au secondaire moyen (le collège) où chaque jeune recevra 5 manuels. Dernier problème de la rentrée : la scolarisation des enfants des rues. Comment les intégrer ?
Sur All Africa
http://fr.allafrica.com/stories/200410110104.html
Sur All Africa
http://fr.allafrica.com/stories/200410110103.html
Sur All Africa
http://fr.allafrica.com/stories/200410110044.html
Burkina Faso : Gare aux dealers de manuels scolaires !
Le ministre burkinabé de l’enseignement de base a prévenu : il prendra des mesures énergiques contre les revendeurs de manuels scolaires. L’état burkinabé a lancé une grande opération pour la rentrée scolaire : 3,3 millions de manuels sont distribués gratuitement aux écoliers de façon à ce qu’il y ait un manuel par élève dans les disciplines fondamentales et un pour deux dans les autres. Le taux d’alphabétisation du pays est aujourd’hui de 42%.
http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=287379
Maurice : Le créole en débat
Maurice fera-t-il du créole la langue de l’enseignement ? L’idée fait débat. « Il n’y a pas de corrélation entre l’échec et la langue maternelle. De plus, il ne faut pas oublier que le créole n’est pas la langue maternelle de tous les enfants mauriciens. Plus l’enfant apprend des langues jeunes, plus il est flexible » affirment les partisans du statu-quo. « Cela permet l’épanouissement intellectuel de l’enfant. Lorsqu’il apprend dans sa langue maternelle, l’enfant se développe plus vite et assimile mieux les autres langues et matières » répliquent les partisans du créole selon le quotidien L’Express.
http://fr.allafrica.com/stories/200410060596.html
Afrique : REPTA pour l’éducation sans frontières
L’originalité de REPTA est d’abord de faire travailler ensemble des acteurs aussi différents que des entreprises, des associations de solidarité internationale, des collectivités territoriales en partenariat avec les pouvoirs publics et des institutions internationales ». Ainsi REPTA (Réseau éducation pour tous en Afrique) met en contact une association africaine, une ONG internationale, le directeur du développement durable d’un grand groupe industriel français, des enseignants retraités français, et le conseil général de la Gironde pour ouvrir une école gratuite pour les enfants des rues de Bobo-Dioulasso (Burkina Fasso). Animée par l’infatigable Gabriel Cohn-Bendit, au carnet d’adresses bien rempli, l’association Repta jette des passerelles pour permettre l’éducation pour tous. Un autre projet soutient le développement des classes bilingues au Niger avec le soutien de la région Bretagne.
http://www.repta.net