Un
ministère (l’éducation nationale), 6 banques, 9 industriels, une dizaine
d’éditeurs : de ce curieux partenariat sort l’opération « Un portable pour un
euro ». Contre un prélèvement mensuel de 30 euros pendant 3 ans, soit un peu
plus de 1000 euros, les étudiants pourront obtenir un ordinateur portable
avec carte wifi. Un accès gratuit à Internet depuis les campus
universitaires sera également proposé. L’opération vise à doubler le nombre
d’étudiants équipés d’un micro-portable. Pour F. Fillon, « ce coup
d’accélérateur en faveur de l’usage des TIC enrichira l’avenir de nos
universités françaises ». Pourtant le projet est soumis aux critiques.
D’une part le ministère reconnaît lui-même que 85% des étudiants utilisent
déjà régulièrement Internet. D’autre part la lutte contre la fracture
numérique ne va pas jusqu’à permettre l’intégration des TIC dans les
enseignements universitaires. Enfin des constructeurs, des distributeurs
annoncent des offres plus intéressantes que celle issue de ce curieux
mélange d’intérêt collectif et marchand.
Communiqué
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Article de Libération
