Luc
Bronner, dans Le Monde du 14 septembre, s’inquiète de la vague nostalgique
qui met en avant l’école de grand-papa. Propos ministériels en faveur de
l’autorité, émission de télé, livre sur le certif, « les signes d’un
retour à un ordre disparu se sont accumulés ». Une attitude jugée
« pathologique » par l’historien Antoine Prost. Pour Hervé Hamon, auteur d’un
livre sur les enseignants et membre du Haut conseil de l’évaluation de
l’école, « l’école des années 1950 était brutale, bricolée, peu ambitieuse
et peu performante. Le niveau était faible, le recrutement des enseignants
court et souvent improvisé, avec beaucoup de contractuels, dont le niveau
universitaire était léger. Les méthodes d’enseignement étaient abrutissantes
et peu efficaces d’un point de vue pédagogique. C’est dans les années 1960
et 1970 que l’école a fait son grand bond en avant… Aujourd’hui, la question
ne doit pas être de revenir en arrière. Ce serait une solution paresseuse.
Ceux qui veulent décréter le retour à l’ordre expriment leur haine de la
démocratie. Ils considèrent qu’on a eu tort de faire accéder plus d’élèves
au collège. Alors que la vraie exigence, c’est justement cela : réussir à
faire une école démocratique. »
Article du Monde
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