Dossier bac brevet 2004
Comment utiliser Internet pour se préparer au bac et au brevet ? Le Café pédagogique met en ligne un nouveau dossier consacré au bac et au brevet. Il apporte des pistes pour réviser, s’évaluer, s’entraîner aux épreuves. Il conduit les lecteurs vers des ressources sélectionnées par l’équipe de professeurs du Café pour les principales disciplines présentes dans ces examens. Un dossier que nous espérons utile .
http://cafepedagogique.net/dossiers/bb2004/
Parents et enseignants, peuvent mieux faire..
« Comme on demande aux familles tout et son contraire, si elles se mêlent trop de ce qui bien souvent les regarde, on se plaint de leur intrusion, de leur interventionnisme inopiné et intempestif. Et on brandit une autre menace, celle du « consumérisme » »… L’inconséquence ici, c’est de ne reconnaître leur action que lorsqu’elle arrange l’école. On l’apprécie quand il faut faire pression auprès de l’inspection académique pour obtenir des postes, mais ensuite, chacun doit rentrer chez soi… » Une nouvelle lettre du « Manifeste pour un débat public sur l’école », rédigé par un collectif de pédagogues (J. Beillerot, C. Lelièvre, G. Longhi, P. Meirieu, J.-F. Vincent etc.) lance le débat sur la place des parents à l’école. Rappelant l’inégalité des parents devant l’école elle appelle les enseignants à jouer la transparence sur la vie de l’établissement et le fonctionnement plus ou moins opaque du système. » Les professeurs apprécient que les parents soutiennent leurs demandes de postes ou de crédits, qu’ils soient attentifs aux questions de discipline. Mais cela ne va pas sans créer des droits en retour : dans l’organisation de l’établissement, les parents peuvent demander des explications sur la façon dont celui–ci essaie de régler les problèmes de comportement de leur enfant, et ils ont leur mot à dire… »
Contact : jf.vincent@occe.net
Rencontre Desco : L’accueil des élèves handicapés en Europe
Comment répondre aux besoins éducatifs des élèves en situation de handicap ? La France semble avoir accumulé du retard dans l’accueil des handicapés à l’école et la question est une des priorités de F. Fillon. Les pays européens ont développé des structures et des politiques différentes. La Direction de l’enseignement scolaire du ministère de l’éducation nationale organise à Paris, le 14 mai, de 10 à 12h30, un débat entre Anne Flaatten (hôpital de Kirkenes, Norvège), Charles Gardou (Lyon 2) et Marie Antonia Casanova Rodriguez (Madrid) sur les solutions et les difficultés à leur mise en oeuvre.
http://www.eduscol.education.fr/D0122/prog-14-05-04.htm
Selon l’Unesco, l’éducation progresse dans le monde
« Partout dans le monde, les enfants passent plus de temps qu’avant à l’école mais de différences demeurent entre les pays et les régions ». A l’occasion de la publication de l’édition 2004 des Indicateurs mondiaux de l’éducation, l’Unesco dresse un bilan de la situation de l’école dans le monde. Certes on est encore loin de l’éducation pour tous, objectif qui reste fixé pour 2015. Mais la scolarisation progresse et particulièrement en Afrique. Ainsi aux Comores et en Ouganda la durée moyenne de la scolarité a augmenté de plus de 4 ans ! C’est en Europe que l’espérance de vie scolaire est la plus forte avec 12,4 ans, 15,4 ans avec l’enseignement supérieur. L’Afrique atteint la moitié de ce chiffre (7,8). Mais en Europe comme en Afrique, les écarts sont importants d’un pays à l’autre : 10 ans en Moldavie contre 18 en Finlande, 13 ans en Tunisie contre 3 au Niger. Des taux qui ne sont pas forcément liés au PIB nationaux : l’Ouganda par exemple a une espérance de vie scolaire de 11 ans. La parité est également loin d’être établie : un enfant sur trois vit dans un pays où l’accès à l’éducation primaire pour les garçons et les filles est inégal.
http://www.unesco.org/education/docs/FR_GD2004_overview.pdf
http://www.unesco.org/education/docs/EN_GD2004_v2.pdf
Progrès et reculs de la scolarisation depuis 1985
Depuis 1985 de profonds changements se sont opérés dans la scolarisation des jeunes de 15 à 29 ans. Les taux de scolarisation ont fortement augmenté d’abord dans le secondaire puis dans le supérieur jusqu’en 1995. Mais depuis cette date, il sont en recul.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0412.pdf
Contrôle de l’assiduité scolaire
Le B.O. publie le décret du 20 février 2004 (voir L’Expresso du 23 février). Il stipule que « Le fait, pour l’un ou l’autre parent d’un enfant soumis à l’obligation scolaire.., après avertissement donné par l’inspecteur d’académie.., de ne pas imposer à l’enfant l’obligation d’assiduité scolaire sans faire connaître de motif légitime ou d’excuse valable ou en donnant des motifs d’absence inexacts est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe ». Ce texte précise aussi que « Le contrôle de l’assiduité scolaire s’appuie sur un dialogue suivi entre les personnes responsables de l’enfant et celles qui sont chargées de ce contrôle ». . Une note adressée aux recteurs clarifie le rôle de l’établissement face au jeune et ses parents. » En toute hypothèse, l’accent doit être mis auprès des parents sur l’importance de la fréquentation de chaque heure de cours pour assurer la régularité des apprentissages et contribuer à la réussite scolaire… Dès le repérage de l’absence, les familles sont informées le plus rapidement possible par tout moyen (appel téléphonique, message écrit sur portable…..) et invitées à faire connaître au plus vite le motif de l’absence. Une relation de confiance, fondée sur le dialogue et l’échange, doit être engagée ». Elle demande également un véritable suivi pédagogique de l’absentéisme classe par classe. » Dans chaque école et établissement, les taux d’absences sont suivis classe par classe… Dans le second degré, ce suivi et les analyses effectuées figurent au rapport annuel sur le fonctionnement pédagogique de l’établissement qui est présenté au conseil d’administration… Dans le premier degré, le sujet pourra être abordé en conseil d’école ».
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/14/MENE0400161D.htm
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/14/MENE0400620C.htm
Les Réseaux d’accompagnement des parents
Nés à la fin des années 1990 en réponse au thème médiatique des « parents démissionnaires », les réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP) sont évalués dans un rapport réalisé par l’IGAS. Il conclue à l’efficacité des REAAP. Non seulement ils ont pu faire évoluer favorablement des comportements familiaux mais ils ont aussi réussi à créer des passerelles entre institutions et entre ces dernières et ces parents. Par exemple, les REAAP facilitent l’ouverture des écoles aux parents.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000156.shtml
La scolarité obligatoire au coeur du congrès de la FCPE
« Quels savoirs et quelles compétences faire acquérir à tous les jeunes durant la scolarité obligatoire ? » La FCPE relance une question centrale du débat sur l’école à l’occasion de son congrès national qui se tiendra à Nantes du 29 au 31 mai.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=353
Le nouveau ministre
Dès le 2 avril, F. Fillon a fait savoir qu’il était au travail : « le dialogue est engagé » avec les étudiants en STAPS affirme son cabinet. D’après Le Monde du 3 avril, le ministre aurait obtenu de l’Elysée des moyens supplémentaires pour l’éducation ainsi qu’une revalorisation symbolique : l’éducation nationale reviendrait au 3ème rang dans le protocole juste derrière les finances. De son coté, la PEEP, association de parents d’élèves, lui demande de maintenir le cap : « La PEEP demande que les indispensables réformes de l’Education nationale, dont l’avenir de toute la jeunesse dépend, soient mises en place rapidement ».
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-359676,0.html
http://www.peep.asso.fr/Flash04/flash13.htm
Solidarité bafouée à Villars
Le collège de Villars-les -Dombes (Ain) perd deux élèves. Les deux enfants, d’origine brésilienne, ont été expulsés avec leurs parents. Le collège s’était mobilisé pour garder cette famille particulièrement bien intégrée.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040406172425.nuc4ci2b.html
Cela vaut-il la peine de faire une prépa ?
La question s’impose, et pas seulement au niveau individuel : un étudiant en classe préparatoire aux grandes écoles coûte presque le double d’une étudiant en université. Noël Adangnikou et Jean-Jacques Paul, de l’IREDU, aboutissent à une conclusion. « Le premier résultat de notre investigation est qu’aujourd’hui… les classes préparatoires ne conduisent qu’un élève sur dix vers une école qui leur est spécifiquement destinée. Les autres poursuivent dans des écoles qui accueillent également des titulaires de diplômes universitaires ou de brevets de techniciens supérieurs dans des proportions variables… On peut dès lors s’interroger sur le fait de savoir si pour ceux qui transitent par une école à recrutement mixte, le passage .. marque la trajectoire de l’individu… Il apparaît que la très grande majorité des anciens élèves atteignent rapidement le statut de cadre.. En deuxième lieu, le passage par une classe prépa semble conférer un léger avantage en terme de rémunération, qui se révèle significatif tant dans la procédure d’appariement que dans le modèle de gains. Cet avantage correspond, d’après nos données et trois ans après la sortie du système éducatif, à 3,6 % de rémunération ».
http://www.u-bourgogne.fr/IREDU/sem30034.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
La FCPE Paris proteste contre les fermetures de classe
« Les parents et enseignants maintiennent leur exigence de moyens pour l’école à Paris ». La FCPE de Paris proteste contre les suppressions de postes (250 en collège et lycée) et revendique l’ouverture de classes en maternelle et la création de postes en ZEP. Elle annonce une réunion le 30 mars.
http://www.fcpe75.org
La PEP en congrès en mai
Du 20 au 22 mai, la PEEP réunira son congrès annuel à Giens (Var). Pour découvrir l’agenda, les ateliers, les informations matérielles et s’inscrire :
http://www.peep.asso.fr/congres2004/Index.htm
Les sucreries interdites
Après certaines écoles américaines et l’Angleterre, la France bannit les sucreries de l’école pour lutter contre l’obésité chez les jeunes. L’Assemblée a adopté le 9 avril une loi interdisant les distributeurs de confiseries et de boissons sucrées dans les établissements scolaires. Une décision qui concerne un établissement sur deux. Peut-elle remplacer l’absence d’une éducation à l’alimentation ?
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-360576,0.html