Le Monde
du 30 janvier rend compte d’une enquête de victimation menée par Eric
Debarbieux (Bordeaux II) pour le ministère de l’éducation nationale. Elle
établit qu’un élève sur cinq vit l’école comme un lieu d’insécurité grave.
Un élève sur dix se déclare victime de plusieurs formes de violence ce qui
affecte leur scolarité et les rapports avec les adultes et les camarades. Un
taux similaire à celui des victimes « d’intimidation » au Québec, présenté
dans un récent numéro de La vie pédagogique. L’étude française montre une
forte inégalité sociale face à la violence. Alors que 5% des jeunes des
collèges ordinaires se déclarent victimes de racket, ce taux monte à 8% en
ZEP et à 9% en établissement « sensible ». Le sentiment d’insécurité a
d’ailleurs progressé en collège passant de 18% à 21% de 1995 à 2001. Par
contre la situation s’est nettement améliorée dans le primaire où le nombre
d’élèves se déclarant comme participants à des bagarres a été divisé par
deux.
Article du Monde
L’intimidation au Québec (La vie pédago.)
Etats-Unis : violence scolaire
