« En
justice, on qualifierait cela de faisceau de présomptions. Moins que des
preuves, mais plus qu’un simple ressenti ; et des indices qui s’accumulent :
les idées les plus réac sur l’école ont le vent en poupe. Elles pèseront à
l’évidence sur le «débat national sur l’avenir de l’école» qui a été lancé
lundi par Jean-Pierre Raffarin et qui débouchera, début 2005, sur le vote
d’une nouvelle loi d’orientation sur l’école. Dernières vieilles lunes
remises au goût du jour : les vertus de la non-mixité et celles de
l’uniforme ». Cette dernière s’appuie sur une déclaration de X. Darcos.
Sous la plume d’Emmanuel Davidenkoff, Libération part en campagne contre « la
régression scolaire ». Une série de reportages permettent de montrer
l’inanité de ces tentatives. Ainsi, il montre le machisme ordinaire d’un
L.P. où règne la loi des garçons. L’enjeu est bien indiqué par Gérard Dupuy
: « (la) «panne» de la machine scolaire a des dimensions sociétales :
comment en serait-il autrement ? Mais il y a une manière de les monter en
épingle tout en soupirant après les jupes à carreaux du couvent des Oiseaux
et les blousses grises de la IIIe République qui ne sert qu’à détourner
l’attention de la vraie question : enseigner, comment et à qui ?
Article de Libération
Article de Libération
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