Dans un
article du Monde, un professeur de collège, Paulette Maillard, décrit un
système scolaire où règne l’ennui. » On s’ennuie rarement à l’école
maternelle et beaucoup moins qu’auparavant à l’école élémentaire. L’ennui,
cependant, persiste dans bien des classes de collèges et de lycées. Associé
à l’obligation scolaire, il s’impose aux élèves qui n’ont guère de moyens
pour y échapper. Beaucoup d’entre eux en sont affectés…. Mais peut-on
encore parler d’ennui lorsque l’on ne parvient jamais à réussir ce que l’on
entreprend à l’école ? Là, c’est de souffrance au quotidien qu’il s’agit, où
se mêlent le découragement et la démobilisation. Source de frustration et de
révolte, l’échec est vécu comme un rejet humiliant. Il laissera des traces
profondes… Voilà pourquoi ils sont encore 150 000, chaque année, à sortir
du système éducatif sans diplôme ni qualification et, pour certains d’entre
eux, à casser des voitures. Ce qui soulève une autre question : quel est le
coût économique et social de l’échec scolaire ? » Pour P. Maillard,
« une réforme d’ensemble est nécessaire, on le sait depuis des décennies.
On sait aussi ce qu’il faut faire. Il ne manque que la volonté, le courage
politique et les sous. Ils ont fait défaut jusqu’ici et, ça, c’est vraiment
très ennuyeux ».
Article du Monde
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