» En
cinq ans, le nombre des candidats au Capes de physique-chimie est tombé de 9
à 3,5 pour un poste et de 7 à 4,5 en mathémati-ques. Si l’on n’y prend pas
garde, la question des enseignements scientifiques dans le secondaire sera
bientôt réglée, de fait, par l’absence de professeurs ». Le Monde du 2
décembre se penche sur la crise qui affecte l’enseignement des sciences à
l’Ecole. Pour Jean-Didier Vincent, président du Conseil national des
programmes, » Il existe avant tout une désaffection de la société pour
les sciences. Celles-ci n’ont jamais vraiment trouvé leur place dans la
culture commune. Elles ont perdu de leur aura de mystère, elles ont été
désenchantées, sans être mieux intégrées ». Aussi préconise-t-il la
rénovation des programmes « pour rendre les sciences aimables ». Des
démarches expérimentales du type de La main à la pâte sont recommandées.
Mais » Il faut aussi revoir la formation des maîtres. La part des
sciences y est insuffisante, si bien que certains professeurs d’école ont
peur d’enseigner les sciences. Les élèves comprendront si on leur explique
bien et on leur expliquera bien si on sait de quoi on parle. En biologie
notamment, les connaissances évoluent très vite. L’enseignant doit lui-même
apprendre en permanence. Etre un éternel étudiant fait partie de son métier.
C’est la seule façon d’enseigner une science vivante. »
Article du Monde
Article du Monde
La main à la
pâte
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