La presse
s’est largement fait l’écho de la grève des surveillants le 24
septembre. Ainsi Le Monde rappelle qu’ils sont indispensables pour
apprendre les règles de la vie en communauté et lutter contre les
incivilités. Pour Sébastian Roché, politologue, » « les surveillants sont
les garants des lieux. On ne fait pas vivre des règles par des affiches
punaisées sur les murs. Il faut des gens vivants pour les faire
exister. » Jean-Paul Payet, sociologue, estime leur travail « fondamental
». « Les surveillants font partie de ces personnels invisibles pour
l’opinion publique mais qui sont irremplaçables dans la gestion quotidienne
des établissements, notamment sur le front des incivilités. Ils effectuent
un travail de grande proximité. De par leur âge – ils sont étudiants
mais l’adolescence n’est pas si loin pour eux –, ils peuvent être à
l’écoute des élèves. Ceux-ci leur disent des choses qu’ils n’oseraient pas
dire aux enseignants ou aux autres adultes. De par leur culture, ils
partagent les mêmes codes que les jeunes. Ils assurent donc une fonction qui
va au-delà de la seule surveillance ». D’après Le Monde 5600
postes de surveillants devraient être supprimés en 2003, auxquels il
faudrait ajouter près de 20.000 emplois-jeunes. De quoi rendre impossible le
fonctionnement des établissements.
Sur le site du Monde
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