Pères, mères et le temps de l’enfant
La situation sociale commande encore le temps de la famille. L’INSEE publie les résultats d’une enquête sur les emplois du temps familiaux en France depuis les années 1980. Elle souligne que « les mères assurent l’essentiel de l’entretien quotidien de l’enfant ». Pourtant, depuis les années 1980, « le modèle traditionnel dans lequel le père n’est jamais présent seul à domicile… perd de son importance au profit des modèles plus égalitaires ». Mais la variable sociale tempère cela : ce sont les couples de cadre qui sont les moins disponibles et les couples d’employés les plus présents.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000549.shtml
Toujours le bizutage
On le croyait disparu après des sanctions ministérielles. En fait il est toujours là, même s’il se camoufle souvent hors des établissements. Dans une dépêche AFP, le Comité National Contre le Bizutage dénonce plusieurs séances de soumission et d’humiliation commises durant cette rentrée.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030904152844.zllhjjhx.html
http://contrelebizutage.free.fr
Validation des acquis de l’expérience
Une circulaire, publiée au B.O. d 4 septembre, établit la procédure de validation des acquis de l’expérience : conditions, jury etc.
http://www.education.gouv.fr/bo/2003/32/MENE0301761C.htm
Un cahier, un crayon pour l’Afrique de l’ouest
L’Expresso le signalait il y a quelques jours : une étude de l’Unesco établit qu’un enfant sur deux n’est pas scolarisé en Afrique de l’ouest. Pour amener les enfants à l’école, Solidarité laïque et la Camif lancent l’opération « Un cahier, un crayon ». Jusqu’au 15 novembre, ils invitent les parents, les enfants, les enseignants à collecter du matériel scolaire neuf qui sera envoyé en Afrique de l’ouest. Les fournitures doivent être déposées dans les magasins Camif ou envoyés à Solidarité laïque.
http://www.solidarite-laique.asso.fr/enter/actu.htm#
Le sort peu enviable des surdoués
Le Monde du 9 septembre revient sur « le sort peu enviable des enfants surdoués ». Fragiles, ils ont beaucoup de mal à s’adapter à l’école et connaissent souvent l’échec scolaire. Pour Jean-Marc Louis, inspecteur de l’éducation nationale, » « L’école de la République est celle de tous les enfants, et elle doit prendre en compte leurs différences, quelles qu’elles soient. C’est à elle de faire les efforts d’adaptation nécessaires »
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3238–333288-,00.html
Un contrat pour monter en train
Selon Le Monde du 11 septembre, les 7000 lycéens lorrains devront signer un « contrat de transport » pour pouvoir bénéficier des trajets en train. Le document rappelle les droits et les devoirs des jeunes voyageurs. La région pense ainsi faire oeuvre éducatrice et lutter contre l’insécurité dans les transports.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3228–333378-,00.html
Le site 11’09″01
A l’occasion de la sortie en DVD du film 11’09 »01 composé de 11 courts métrages réalisés par 11 cinéastes du monde entier autour des événements du 11 septembre, France 5, le Quai des images et le ministère de l’Education nationale lancent un espace pédagogique original. Il propose des ressources pour analyser le film ainsi que 11 pistes d’utilisation en classe (Histoire, ECJS, Philosophie, éducation aux médias), 9 documents ressources ainsi qu’un espace d’échanges. Afin de favoriser l’usage du film en classe les droits d’utilisation ont été libérés.
http://www.france5.fr/education/110901/
Congo : Les enfants soldats, bourreaux et victimes
« J’ai été recruté à Goma sur le chemin de l’école… Des soldats dont le véhicule était soi-disant en panne m’ont appelé, moi et d’autres enfants, ils m’ont poussé dans leur camion et conduit à un centre d’entraînement… Mes parents n’avaient aucune idée de ce que j’étais devenue. Et je ne sais toujours pas aujourd’hui s’ils sont encore vivants ». Comme Jeanne, après 7 années de guerre au Congo (RDC) et plus de 3 millions de morts, des milliers d’enfants ont été enlevés par les mouvements en guerre pour en faire des soldats. Un rapport d’Amnesty montre comment ces enfants sont pris de force, souvent torturés et violés, avant de devenir à leur tour des acteurs de crimes de guerre. Il pose la question de leur retour à une vie normale.
http://web.amnesty.org/library/index/engafr620342003