Mettre en place le B2i
Le CEPEC publie un nouveau dossier « Mettre en place le B2i dans un établissement scolaire ». On ne reviendra pas sur l’enjeu que constitue l’ B2i pour l’évolution du système éducatif. Le dossier du CEPEC explique les textes officiels présentant le B2i, montre comment faire le lien entre les disciplines et le B2i et enfin aide à la mise en place concrète du B2i dans l’établissement. On y trouvera également de nombreuses références et des fiches directement utilisables en classe. Un outil pratique pour comprendre le B2i et le mettre en oeuvre.
http://www.cepec.org/Publications/dossier69.htm
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/b2i_index.aspx
Un nouveau numéro des Dossiers I.E.
Consacré aux communautés et réseaux locaux, le numéro 41 des Dossiers de l’Ingénieurie éducative (CNDP) s’est fixé comme objectif d’aborder la question des réseaux locaux et de leur ouverture. » Quels services apportent ces outils de liaison et ces environnements de travail et de communication ? Comment renforcent-ils et élargissent-ils les communautés éducatives locales ? Quelles applications pédagogiques voit-on s’expérimenter ? » La question englobe également les cartables électroniques, le suivi des élèves malades etc. Le détail du sommaire, en attendant une analyse plus détaillée dans le Café, est en ligne.
http://www.cndp.fr/Produits/default.asp?page=/DossiersIE/som41.htm
Quand les élèves se mettent en danger
La défonce. Le jeu du foulard. Le suicide. Il y a bien des façons pour nos élèves de flirter avec la mort ou de se mettre en danger. Le numéro de février des Cahiers pédagogiques se penche sur ces conduites à risques. Que signifient-elles ? En quoi interpellent-elles enseignants et institution ? Que peut faire un enseignant ? On trouvera dans le dossier des regards croisés d’éducateurs, d’enseignants et de chercheurs. Mais aussi, il faut le souligner, de nombreuses participations d’élèves qui témoignent de leurs difficultés. C’est un apport tout à fait essentiel au dossier. Ce numéro ne peut laisser indifférent. Ce sera aussi le cas du numéro de mars, déjà annoncé. Il traitera des « souffrances de profs ».
http://www.cahiers-pedagogiques.com
Premier bilan des classes – relais
Les classes relais accueillent des élèves déscolarisés ou en situation de rejet vis à vis de l’école avec comme mission de les rescolariser. Une étude ministérielle fait le bilan du fonctionnement de 180 classes. Et c’est un bilan positif : 60% des élèves se retrouvent dans un système ordinaire de formation, généralement collège. L’étude montre que trois profils d’élèves fréquentent les classes relais : des jeunes qui retournent très rapidement au collège, des élèves d’environ 15 ans qui séjournent plus longtemps et sont orientés en L.P., des élèves âgés, issus de segpa qui entrent dans des structures particulières.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0307.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep.html
Enseignement professionnel : Pourquoi les abandons en cours de formation ?
C’est surtout au 3ème trimestre que les élèves décrochent et abandonnent leur formation en L.P. Une étude ministérielle en a cherché les causes. C’est surtout (63%) pour des raisons liées à la formation ou à l’établissement que les élèves abandonnent. Souvent la formation ne correspond pas aux attentes des jeunes. Après avoir quitté le lycée, 61% ont un emploi, 10% sont sans formation ni emploi.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0308.pdf
Au Québec, la FCSQ relance le débat sur les bons d’étude
Le bon d’étude est un système de financement du système éducatif par l’attribution aux parents d’un bon correspondant aux frais éducatifs qu’ils peuvent utiliser dans l’école de leur choix, en l’absence de toute carte scolaire. Il est utilisé en Angleterre par exemple. Au moment où cette mesure est évoquée au Québec, la Fédération des commissions scolaires du Québec publie une étude pour en évaluer les conséquences. Pour la FCSQ elles sont nettement négatives. La FCSQ relève que « l’implantation de bons d’étude entraînerait une concurrence malsaine entre les écoles qui risquerait de les conduire à une hiérarchisation… On ferait face à une école publique qui se consacrerait exclusivement au rendement académique en délaissant les autres objectifs de l’enseignement ». Elle apporterait des ressources supplémentaires aux écoles privées et entraînerait la fermeture de nombreuses écoles rurales ou adaptées. L’étude conclue : « leur mise en place comporte bien peu d’avantages.. Alors que la concentration des élèves en difficulté entraîne des problématiques importantes, il n’a pas été démontré que la concentration des élèves performants serait un choix constructif socialement ». La question est donc bien posée, celle des inégalités sociales à l’école. Nous la connaissons également en France, pays de la carte scolaire.
http://www.fcsq.qc.ca/Dossiers/Bons_d_etudes/index.html
L’Unesco propose ses remèdes au défi des adolescents
En préconisant l’éducation pour tous, l’Unesco ne se limite pas aux pays en voie de développement. Ainsi l’organisation consacre un numéro de « L’Education aujourd’hui » au malaise des adolescents. C’est que l’ennui à l’école n’est pas un phénomène français. Deux tiers des jeunes Allemands, Grecs et Espagnols déclarent s’ennuyer à l’école même s’ils s’y sentent bien. Et la discipline pose problème dans de nombreux pays. Ainsi dans la moitié des classes grecques il y a du bruit et de l’agitation. Alors que faire ? Pour l’Unesco il y a trois chemins possibles. Le premier consiste à améliorer la relation entre enseignant et élèves. Ainsi, à Cuba, les collégiens n’ont qu’un seul enseignant dans toutes les matières (sauf les langues et l’EPS). Le second vise à fonder la pédagogie sur la créativité pour remotiver. La troisième mobilise la société dans son ensemble pour atténuer les tensions du secondaire. Ainsi au Brésil, l’état incite les élèves à aller à l’école en versant une bourse aux parents. 9 millions d’écoliers en bénéficient et aident leur famille à survivre.
http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001293/129363f.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Le Point et le collège « à profil »
Quel modèle pour le nouveau collège qui succède au collège unique ? Pour Le Point c’est le collège des Sablons à Viry-Châtillon. Le magazine présente cet établissement où les élèves suivent des filières différentes : « une section européenne pour les forts en thème, une classe sport-études pour les rugbymen… les troisièmes à projet professionnel, où les élèves … vont deux matinées par mois découvrir le lycée professionnel et préparer leur future orientation ». Le collège accueille aussi les élèves exclus pour les faire travailler. Pour le magazine, « les esprits chagrins risquent d’être frustrés de débats. Le collège se réinvente sans eux ».
http://www.lepoint.fr/societe/document.html?did=126826
Les pédagogues, les républicains et P. Bouchard
Dans le dernier numéro de « Temps modernes », P. Bouchard, rédacteur en chef de l’agence A.E.F., tente l’arbitrage entre « pédagogues » et « républicains », ces partenaires inséparables de la question scolaire en France. « Les « philosophes anti-pédagogues » ont-ils tort d’opposer à ce qu’ils perçoivent comme un effort d’objectivation de la relation pédagogique une expression, souvent flamboyante, et de nature à susciter l’adhésion? Non, aussi longtemps qu’ils ne se donnent pas pour des experts. Mais ils ne le font pas. Aucun de ces philosophes anti-pédagogues n’a, à ma connaissance, jamais répondu à un appel d’offre pour une analyse de la réalité des violences scolaires, ou pour savoir comment réformer le système scolaire de tel pays du Sud-Est asiatique. Ce sont les pédagogues, en tentant de répondre à leurs attaques à la lumière de leurs travaux qui se sont trompés de niveau. On ne répond pas à un poète avec un traité de sociologie. On oppose à l’expression d’une subjectivité celle d’une autre subjectivité, on se demande comment prendre en compte cette subjectivité, comment intégrer la complexité des relations intersubjectives à des schémas souvent par trop rationnels ». A lire également sur le site d’Education et Devenir.
http://education.devenir.free.fr/bouchard.htm
Un collectif appelle à une autre réforme des IUFM
Au moment où le ministre annonce une réforme des IUFM, un collectif d’enseignants en IUFM publie une pétition demandant une formation de haut niveau pour les enseignants. Il dénonce la suppression de l’autonomie des IUFM, estime que » ce qui se prépare revient à abaisser le niveau de formation des enseignants alors que partout en Europe le niveau d’exigence passe à bac plus 5″. Pour les signataires, le projet ministériel vide « le plus possible la formation des apports universitaires de la recherche « . Aussi ils demandent le maintien du mémoire professionnel et de l’épreuve sur dossier de première année, et le développement des dispositifs d’accompagnement professionnel.
Contact : dominique.bucheton@montpellier.iufm.fr
Colloque Education et Devenir
Education & Devenir est une association visant à défendre la mission démocratique de l’école » Nous pensons qu’il revient aux éducateurs de conduire les jeunes à l’exercice de la liberté et de la responsabilité, en les aidant à se forger un sens moral et critique, à exercer leur raison, à construire une sensibilité esthétique et à cultiver des qualités de coeur. Nous rejetons les conceptions réduisant l’éducation à la seule transmission de connaissances. » Elle organise du 28 au 30 mars à Lille un colloque qui s’est fixé comme thème « Ethique et déontologie dans les métiers de l’éducation ». « Faut-il aujourd’hui plus de Droit, donc de contraintes et de risques de sanctions mais aussi d’égalité et de sécurité ? Faut-il renforcer à l’inverse la dimension éthique liée aux valeurs et donc davantage de possibilités de choix, de liberté, d’appréciation des circonstances et donc de diversité et aussi de contrôle social des citoyens ». Le colloque n’est donc pas sans rapport avec des décisions et des débats actuels.
http://education.devenir.free.fr/colloque2003.htm
Internet favorise l’éducation à la maison aux Etats -Unis
Selon EdBriefs, un nombre croissant d’enfants utilisent les services d’enseignement par Internet et ne fréquentent plus l’école. L’effectif reste modeste (16.000 enfants en Californie) mais les partisans de l’école classique protestent contre le versement de fonds fédéraux à ces services qui ont moins de frais que les écoles classiques. Ils répondent aux désirs de parents qui ne veulent pas mettre leur enfant à l’école mais ne savent pas comment les instruire.
http://www.edbriefs.com/
Apprentissage et multimédia, une rencontre du FFFOD
Le FFFOD, association promouvant les nouvelles technologies, organise le 4 mars à Paris un petit-déjeuner – débat à propos des « effets du multimédia sur l’efficacité des apprentissage ». Ce sera l’occasion d’entendre Jacques Crinon et Denis Legros dresser un bilan des expériences réalisées pour l’enseignement initial. Le Café rendra compte de cette réunion.
Contact : sonia.lelouarn@fffod.org
Notre dossier sur la violence scolaire
Il rend compte de pratiques locales dans le secondaire et le primaire mais interroge également les chercheurs avec des articles de P.Meirieu, F. Dubet, B. Defrance etc. Et le Café ne manque pas de donner la parole aux enseignants à travers un sondage auquel vous avez largement participé.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/violence_index.aspx
La reproduction culturelle
Qui donne naissance à la vie culturelle ? Un récent numéro d’Insee Première apporte des éléments de réponse. Il établit un lien statistique entre le niveau scolaire élevé et l’habitude précoce de pratiques culturelle et leur maintien à l’âge adulte. Actuellement 58% des adultes lisent au moins un livre et la moitié vont au cinéma au moins une fois par an. Mais ces taux montent à plus de 70% chez les bacheliers et les diplômés du supérieur. 41% des personnes qui n’avaient aucune activité culturelle enfant n’en ont pas adulte contre 20 % pour celles qui en pratiquaient au moins une. L’étude montre également que les pratiques culturelles progressent : les générations actuelles se distinguent positivement de leurs ainées, même si ce mouvement va plus vite chez le filles que les garçons. Reste que 20% des Français n’ont aucune activité culturelle.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP883.pdf
Combien d’élèves par classe ?
Combien d’élèves comptent les classes françaises en moyenne ? Une étude ministérielle apporte des réponses précises. Et elle souligne de grandes inégalités. Ainsi le nombre moyen d’élèves devant un professeur varie géographiquement de 21 élèves à Limoges à 28 à Nice, les académies franciliennes se situant entre 26 et 27. L’écart est plus fort entre les filières : dans l’enseignement professionnel il se situe entre 9 (pour le bac pro en 3 ans) et 19 en BEP alors qu’il est de 23 au collège et 26 en lycée général et technologique. Mêmes écarts entre les matières : la technologie compte 16 élèves par professeur quand l’histoire-géographie monte à 29 et l’EPS à 30. Il sera intéressant de voir comment les restrictions budgétaires affecteront ces données en 2003.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0309.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Qui sont les nouveaux migrants ?
Le dernier numéro de V.E.I. Enjeux analyse les derniers flux migratoires apparus en France. C’est que de nouveaux modèles migratoires se développent posant de nouvelles questions pour l’intégration. Par exemple, A. Tarrius décrit de nouveaux réseaux de migrants nomades qui circulent du Maghreb à l’Italie via Marseille. Qu’on ne s’y trompe pas. Il ne s’agit pas de phénomènes marginaux mais de flux massifs, estimés par A. Tarrius à environ un million de passages, représentant des échanges massifs mais informels et de puissantes solidarités économiques. D. Diminescu analyse les migrants roumains en Europe occidentale et montre là aussi de nouvelles formes informelles d’intégration. H. Zakaria montre le lien entre le développement de l’école française aux Comores et l’immigration massive en France. D’autres exemples illustrent ainsi ces nouveaux modèles migratoires dans une planète en pleine mutation.
http://www.cndp.fr/revueVEI/som131.htm