L’ennui des lycéens
« Pierre n’est pas motivé dans son travail » veut simplement dire: « Je ne sais pas pourquoi Pierre ne travaille pas ». Alors ou on se déculpabilise avec ce terme « motivation » ou on a envie de chercher « pourquoi Pierre ne travaille pas? » Jacques Nimier rend compte sur son site de la thèse de Stéphanie Leloup sur l’ennui des lycéens et nous fait réfléchir sur la motivation, l’angoisse, la peur d’apprendre.. Des pages qui peuvent nous aider ce jour de rentrée. A voir également, le compte-rendu du livre « Petite philosophie de l’ennui » de Svendsen et un entretien avec le mathématicien Bernard Malgrange.
http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/
Les processus de déscolarisation
Le programme interministériel de recherche sur les processus de déscolarisation met en ligne des recherches de grande qualité sur ce phénomène. Ainsi, par exemple, E. Bautier et J.-P. Terrail analysent le décrochage scolaire, J. Costa-Lascoux les processus de déscolarisation à Corbeil et Grigny. Ces études montrent à la fois les moments forts (par exemple la sixième) et les différentes formes du décrochage.
http://cisad.adc.education.fr/descolarisation/
Construire des équipes éducatives
« Qu’est-ce qu’un établissement scolaire ? Dans quelle mesure les établissements peuvent-ils devenir des lieux de travail collectif et de construction locale de projet collectif ? » Dans cette étude du GIRSEF (Louvain-la-Neuve), Vincent Dupriez analyse les systèmes de relations sociales dans les établissements. Ils sont marqués souvent par le désinvestissement. L’implication peut aussi se faire autour d’un chef charismatique sans réel projet collectif. Rares sont les exemples de construction d’équipes. Pour faciliter celle-ci, « il serait logique de redéfinir… la charge horaire des enseignants,.. l’architecture de sétablissements scolaires, les formations ».
http://www.girsef.ucl.ac.be/cahier 23 – VD.pdf
http://www.adobe.com/Acrobat/readstep.html
Les Cahiers analysent nos pratiques
» A répéter que les enseignants ne se forment que sur le terrain on risque fort de les voir immergés dans des écoles et des établissements toujours plus difficiles, sans accompagnement et sans possibilité de développer leurs compétences professionnelles. La survie n’est pas toujours formatrice et l’analyse de pratiques ne doit pas devenir une formation palliative visant le simple maintien dans la fonction ». Ce nouveau numéro des Cahiers pédagogiques pose la question des pratiques pédagogiques. « L’analyse contribue-t-elle à l’amélioration des pratiques ? Quelle place pour les enseignants, et notamment pour les débutants, dans cette inflation d’interrogations sur leurs pratiques ? Sont-ils les seuls concernés par une analyse qui devrait permettre à une profession de construire ses repères pour l’action ? Quelles méthodes convient-il de mettre à l’œuvre pour un perfectionnement professionnel ? ». Un numéro particulièrement riche, qui met en perspective la formation des enseignants et fait écho au débat éducatif lancé cette année et à ses ambiguïtés. En témoigne, parmi les articles complémentaires publiés en ligne, cette réflexion d’une documentaliste à l’issue d’une conférence où les pédagogies actives étaient présentées comme suppôts du libéralisme : « C’est étrange et navrant de penser que nous avons pu faire grève ensemble sur des bases aussi divergentes. Il est temps d’avoir un vrai débat sur les missions de l’école ».
http://www.cahiers-pedagogiques.com/
Ségrégation ethnique à l’école
C’est Le Monde du 8 septembre qui lève le voile. La Revue française de sociologie de septembre devrait publier une étude de Georges Felouzis (Bordeaux II), Françoise Liot et Joëlle Pérroton (Cadis / Lapsac) mettant en évidence des processus de ségrégation dans le système scolaire français. Le phénomène est connu mais l’enquête, menée à partir des prénoms des élèves, montre « une relégation scolaire (qui) s’ajoute aux inégalités sociales et urbaines dont sont victimes les élèves issus de l’immigration ». Ainsi dans l’académie de Bordeaux, 10% des collèges scolarisent 40% des élèves ayant un prénom d’origine maghrébine, africaine ou turque. Cette situation résulte de la ségrégation urbaine et des stratégies des familles qui contournent la carte scolaire, aggravant la ségrégation.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–333096-,00.html
L’évaluation des pratiques éducatives
Le rapport Attali – Bressoux sur « l’évaluation des pratiques éducatives dans les 1er et 2d degrés » est mis en ligne par la Documentation française. A l’issue d’un tour d’horizon des pratiques (et de leur méconnaissance), les auteurs émettent plusieurs recommandations. Ils souhaitent une réforme de l’inspection (« trop ponctuelle »), un relèvement du rôle pédagogique des chefs d’établissement et une meilleure diffusion des enquêtes d’évaluation.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000533.shtml
Publication du Rapport annuel de l’inspection générale
La Documentation française met en ligne le rapport annuel de l’inspection générale. Il regroupe les différentes études menées en 2003 par l’Inspection dont nous avons rendu compte à chaque parution : l’excellente enquête sur l’école et les réseaux numériques, celles sur la classe de 6ème, la réforme des lycées ou l’enseignement du français au collège par exemple.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000494.shtml
Les IUFM pour une formation anticipée des maîtres
Dans une tribune donnée à Libération le 11 septembre, Raymond-Philippe Garry, président de la conférence des directeurs d’IUFM, trace les grandes lignes d’une formation rénovée des maîtres, équilibrée entre stage pratique et formation théorique. Pour lui, » notre système éducatif, unique en Europe, consistant en trois années à l’université sans réelle visée professionnelle, suivies d’une quatrième année (première année d’IUFM, institut universitaire de formation des maîtres) pour préparer un concours toujours très axé sur la discipline à enseigner, laisse simplement la cinquième année pour transformer, en huit mois, un étudiant en professeur, tout en étant déjà en responsabilité dans un établissement scolaire ». Il demande que la formation au métier d’enseignant commence dès la première année d’université afin d’avoir des maîtres mieux formés à un métier où « ilne suffit pas d’être bon dans sa discipline ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=136086
Les néotitulaires et les TIC
» Le corps enseignant va être profondément renouvelé dans les années qui viennent. Les nouveaux enseignants vont-ils devoir exercer un nouveau métier ? Beaucoup d’indicateurs culturels, sociaux, politiques, économiques, techniques … le laissent penser ». L’IUFM du Limousin organise les 15 et 16 octobre un colloque national sur le nouveau métier d’enseignant et les TIC. Durant ces deux jours, on pourra entendre de nombreuses conférences sur les pratiques pédagogiques autour des TIC, par exemple celle de Bernard Cornu sur le métier d’enseignant « en réseau », de Gilles Baillat sur le tutorat électronique ou de Patrick Mendelsohn sur les enjeux des TICE. Des ateliers permettent d’échanger sur des thèmes précis : les listes de discussion pédagogiques, les site smutualistes…
http://www.limousin.iufm.fr/colloque03/index.htm
ENT et ENS dévoilés à Hourtin
Du 25 au 29 août, l’université d’été d’Hourtin a abordé des thèmes importants : rôle des collectivités locales, mise en place d’un espace numérique des savoirs, installation de l’espace numérique de travail. Découvrez les comptes-rendus quotidiens du Café à Hourtin sur ces questions. A voir également le dossier du ministère qui fait le point sur ses projets.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/hourtin2003_index.aspx
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20038261058
Des portables pour le 13
Ce sont tous les collégiens de quatrième des Bouches-du-Rhône, soit 27.000 jeunes, qui recevront d’ici fin octobre un ordinateur portable prêté par le conseil général accompagné de logiciels et d’un accès internet totalement gratuit. Pour le conseil, il s’agit d’offrir « à chaque enfant la même opportunité de s’approprier l’outil informatique ». Les Bouches-du-Rhône reproduisent à grande échelle l’opération qui a déjà eu lieu, avec un certain succès, dans les Landes. Elle illustre l’investissement des acteurs locaux dans l’éducation. L’année prochaine , le conseil général a prévu d’étendre l’expérience aux collégiens de 3ème.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030915145024.2102tn0r.html
Le débat sur l’école bute sur la censure
Drôle de débat ! Après la censure de l’émission TV « Liberté, égalité, scolarité » par un groupe de manifestants le 8 septembre, Le Monde du 13 septembre annonce l’interdiction d’un ouvrage sur l’école rédigé conjointement, sous forme d’un débat, par P. Meirieu et X. Darcos. Selon Le Monde, le premier ministre aurait demandé à X. Darcos de reporter la publication de l’ouvrage. Philippe Meirieu « ne comprend pas l’attitude d’un gouvernement qui promeut un débat et censure un livre ». Du coup, Le Monde publie de larges extraits de l’ouvrage où P. Meirieu évoque la réforme de l’éducation et le malaise enseignant. D’autres extraits paraîtront dans La Vie jeudi.
Ainsi, sur la réforme du collège, P. Meirieu estime nécessaire d’instaurer la bivalence des maîtres : « Pour réussir le collège, je suis partisan d’y réintroduire la polyvalence des enseignants, afin de diminuer progressivement le nombre de professeurs par élève, au moins en 6e et en 5e. La majorité d’entre eux y est aujourd’hui opposée, mais on pourrait proposer systématiquement aux volontaires de se former à une deuxième discipline. Et, progressivement, par un phénomène de tache d’huile, des professeurs enseigneraient, à un bon niveau d’exigence universitaire, plusieurs disciplines ». Celle-ci existe dans les pays qui ont fait le choix d’une école primaire prolongée. P. Meirieu critique également l’orientation précoce souhaitée par L. Ferry : « L’hétérogénéité des niveaux des élèves ne pose jamais vraiment problème aux enseignants. Il n’est pas très difficile de s’occuper de quelques élèves plus lents ou plus en difficulté, s’ils ne perturbent pas le fonctionnement de la classe. Les maîtres de classe unique rurale y font face aisément dans le primaire. Les problèmes les plus graves sont liés à l’hétérogénéité des comportements, quand deux ou trois élèves absorbent 80 % de l’énergie psychique et pédagogique de l’enseignant. Je comprends les difficultés de mes collègues face à ces situations, mais je me refuse à ce que les empêcheurs de tourner en rond soient progressivement écartés, par un système de déversoirs successifs, vers des classes qui les prennent en charge d’une manière définitive… sans aucune possibilité de rémission, sans droit au retour…. Ne soyons pas dupes : quand on enlève le dernier wagon, il y a toujours un dernier wagon… » Une autre critique concerne le retour à l’autorité souhaité par Luc Ferry : » La crise de l’autorité dans notre société n’est pas simplement le fruit de la démission des adultes en général et des enseignants en particulier… Elle est un phénomène plus général. C’est le corollaire de la fin de toute théocratie : il n’y a plus d’idéologie qui s’impose à tous, ni dans le Ciel ni dans le Parti… Trop d’enseignants, légitimement sensibles à l’amour de leur discipline, vivent son refus ou son rejet par leurs élèves comme une blessure personnelle. Ils ont alors tendance à se durcir, voire à croire que l’autoritarisme et les sanctions sont les seuls remèdes. En les y encourageant, le gouvernement actuel les mène à l’échec. Il faudrait, au contraire, leur faire entendre quelles sont les exigences spécifiques de l’école. » Sur la décentralisation, P. Meirieu plaide plutôt pour un centralisme des objectifs et une autonomie des établissements : » Pour moi, il y a dans la décentralisation telle qu’elle a été présentée une forme de régression par rapport à une autonomie régulée des établissements. Le risque est très grand qu’au lieu de rapprocher le service du public, elle rende plus confus et encore moins lisibles les services, multiplie les interlocuteurs et pénalise ceux et celles qui ne savent pas se débrouiller dans la jungle des administrations…. Aujourd’hui, nous sommes centralisateurs et autoritaires sur les procédures et totalement libéraux sur les objectifs. C’est évidemment l’inverse qu’il faut faire : être très ferme sur les objectifs et décentralisateur sur les méthodes. »
Dans l’optique d’un réel débat d’opinion sur l’école, il est regrettable de ne pas disposer des réponses de X. Darcos à ces critiques. La commission sensée diriger le grand débat est nommée ce lundi. Elle mesure déjà l’étroitesse de sa mission.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–333845-,00.html
http://medias.lemonde.fr/medias/divers_obj/meirieu-extraits.rtf
Pour un débat sur l’école
Issu de « l’appel pour un débat national sur le collège unique », ce site propose les comptes-rendus de la conférence du 4 juin ainsi que des contributions.
http://www.collegeunique.org/
Le CRAP prend position dans le débat sur l’Ecole
» Enseigner est certes un art, mais aussi un métier qui s’apprend… et qui se pratique en équipe, dans une dimension collective qui apparaît peu actuellement. Le ministère parle beaucoup de » retour à l’autorité « . Mais celui-ci est en fait illusoire. L’autorité de l’enseignant doit s’appuyer sur la responsabilisation des élèves, donc sur leur implication dans la vie de la classe et de l’établissement. Le » rappel à l’ordre » ne pourra être efficace sans cela, et sans le travail solidaire de tous les acteurs de l’établissement ». Le CRAP estime qu’on peut réviser la loi d’orientation de 1989 mais que « son esprit doit être sauvegardé ». L’école est faite pour les élèves.
http://www.cahiers-pedagogiques.com
Autorité rime avec redoubler
Le ministre a tracé à grands traits ses conceptions éducatives lors de la réunion de rentrée. Il appelle à un déplacement en fin de cycle des évaluations. nationales » Une telle évolution en matière d’évaluation permettrait d’aborder sur de nouvelles bases la question du redoublement, de formuler plus explicitement les compétences exigibles des élèves en fin de cycle, de réfléchir à la façon de mettre en place en temps utile les procédures pédagogiques nécessaires et de fonder les éventuels redoublements sur un projet pédagogique adapté ». Le ministre souhaite un suivi des « bonnes pratiques » : des « observatoires académiques des programmes et des enseignements » permettront leur diffusion.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=200391954
La pédagogie exclue du débat sur l’école ?
C’est la question qui vient aux lèvres à la lecture des résultats du sondage réalisé par la Sofres et publié par Ouest-France. Les inquiétudes des parents envers l’école se portent d’abord sur la sécurité (un parent sur deux). Seulement 9% souhaiteraient un renouvellement des méthodes pédagogiques et 6% l’apprentissage des langues vivantes. Les attentes des parents portent sur l’apprentissage de la vie en société et la préparation à la vie professionnelle, bien avant l’acquisition d’une bonne culture générale.
http://www.ouest-france.fr/ofinfosgene.asp?idDOC=93563&idCLA=3636
Les prépas, dernier château-fort des « héritiers » ?
Selon une dépêche AFP, les classes préparatoires « de proximité » crées dans les lycées de banlieue ont toujours du mal à recruter. « Les bons élèves de milieu modeste ou de quartiers défavorisés osent encore trop peu s’inscrire en classes préparatoires, y compris celles qui sont créées depuis peu en ZEP (zone d’éducation prioritaire), faute d’information mais surtout d’encouragement des enseignants ». Car l’avis des professeurs reste déterminant pour les jeunes. Et ils tendent soit à détourner les lycéens des couches populaires des prépas soit à les diriger vers les lycées de centre-ville.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030902112356.bwauxfj0.html
Le manque d’enseignants vaincu par la crise
Jamais depuis 1998 la demande d’enseignants n’a été aussi basse aux Etats-Unis. Selon une brève d’Electronic School, la crise a amené de nombreux comtés à licencier des enseignants. Alors qu’à la fin des années 1990 New York allait recruter des enseignants jusqu’en Europe, les responsables locaux déclarent ne plus avoir de difficulté pour trouver des profs. Seules certains disciplines restent déficitaires : les maths, les sciences, l’éducation spécialisée.
http://www.asbj.com/extra/extra.html#teachers
Le Tennessee tente d’amener des bons profs en ZEP
Selon EdBrief du 1er septembre, c’est une démarche originale que tente la municipalité Chattanooga (Tennessee). Pour améliorer les résultats des « mauvaises » écoles du district, elle a décidé d’amener les meilleurs enseignants devant les pires élèves. Comment y arriver ? En sélectionnant les profs qui ont de bons résultats aux examens. Puis en leur distribuant une prime de 5000 $ s’ils acceptent d’aller dans les écoles en difficulté ainsi que de nombreux avantages matériels : prêts avantageux, crédits étude, etc. S’ils réussissent à élever le niveau de l’école de nouvelles primes sont prévues.
http://www.edbriefs.com/
Une étude américaine en faveur du chèque scolaire
Une étude du Manhattan Institute sur les écoles publiques de Floride, soutient la thèse de l’efficacité du chèque parental. En Floride, les parents des élèves des écoles publiques à bas résultats se voient remettre un chèque scolaire qui leur donne la possibilité d’inscrire leur enfant ailleurs. Pour les auteurs de cette étude, « la compétition crée par le chèque scolaire en Floride entraîne de nets progrès dans les écoles publiques… Les écoles (menacées par ce système) obtiennent de meilleurs résultats dans les tests »… Plus une école est menacée par le système du chèque scolaire, meilleurs sont ses gains dans les résultats des élèves » .
http://www.manhattan-institute.org/html/ewp_02.htm
Etats-Unis : La pression de la désectorisation sur les écoles new-yorkaises
Va t-on assister à un vaste exode des élèves new-yorkais ? Le New York Times du 11 septembre révèle que 40% des écoles de New York ne remplissent pas les objectifs fixés par l’état fédéral. Selon la loi « No Child Left Behind », chaque état doit surveiller les résultats de ses écoles. Cette année les 1200 écoles new-yorkaises ont été évaluées en maths, en anglais et en sciences. Celles dont les résultats sont en dessous des standards officiels, pour tous les élèves ou pour un seul groupe ethnique, ou qui ont essayé de ne pas présenter les élèves faibles aux tests, sont soumises à la dure loi fédérale. Elles sont obligées de mettre en place des actions de soutien et leurs élèves obtiennent le droit de changer d’école s’ils le souhaitent. Certaines écoles pourraient fermer et c’est tout le réseau scolaire de la ville qui est menacé à la fois financièrement et humainement et contraint d’améliorer son efficacité. Pour le directeur de l’éducation de New-York, « cela montre dramatiquement à quel point l’enseignement public à New York a besoin de changer ».
http://www.nytimes.com/2003/09/11/education/11SCHO.html
Oser la simulation à l’école
Les simulations ont largement pénétré notre vie. Nous en utilisons sur le net pour apprendre à nous servir d’un objet ménager. Les entreprises simulent des évolutions de C.A. en fonctions de différents critères avant de décider ou entraînent leur personnel par des programmes interactifs. Dans un entretien accordé à l’Université virtuelle du Michigan, Clark Aldrich, un analyste, annonce l’arrivée massive des simulations à l’école en 2010. Grâce à l’informatique, elles faciliteront les acquisitions de connaissances en rendant les cours plus concrets et elles permettront de mener des raisonnements complexes avec les élèves. Pour lui « tous ceux qui veulent participer au système éducatif à l’avenir doivent assimiler une parfaite connaissance de la philosophie des simulations ». Pour cela, il invite les enseignants à jouer aux jeux vidéos… et à acquérir son logiciel de simulation adapté à l’enseignement, Virtual Leader.
http://www.simulearn.net/SimuLearn/simulearn_home_page.htm
http://ts.mivu.org/default.asp?show=article&id=2032