L’université d’automne du SNUipp
» Qu’un syndicat majoritaire ne soit pas uniquement dans les revendications corporatistes est courageux, très courageux. ». Pour Luc Bronner, dans Le Monde du 25 octobre, l’université d’automne organisée par le SNUipp est une réussite. Fait rare, 400 enseignants ont pu entendre et débattre avec des chercheurs : Philippe Meirieu, Elisabeth Bautier, Michel Fayol, Philippe Frémeaux, Jacques Bernardin, Joëlle Gonthier, Gérad Chauveau, Marie Duru-Bellat par exemple. L’édition primaire du Café y fera écho.
http://www.snuipp.fr/article1236.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-339503,0.html
Création des « réseaux d’écoles »
Récemment « Etre et avoir » nous a plongé dans la nostalgie de la classe unique d’un village isolé. Si cette école a son charme, il faut bien dire qu’elle ne favorise pas l’apprentissage des TICE, des langues ou les activités artistiques. Or un tiers des communes françaises sont dans ce cas : elles ont de toutes petites écoles, peu de moyens financiers, et leurs écoliers sont désavantagés par rapport à ceux d’écoles plus riches. Pour assurer plus d’égalité et sans doute aussi pour renforcer l’encadrement pédagogique, le ministère a décidé de créer des réseaux d’écoles. Dans le cadre départemental, les inspecteurs d’académie devront établir un « schéma territorial des écoles » permettant d’établir la carte scolaire. La future loi sur les responsabilités locales accordera aux regroupements intercommunaux des compétences éducatives. Enfin chaque réseau disposera d’un « coordinateur » qui sera partiellement déchargé de cours pour animer son réseau et bénéficiera d’un « conseil de réseau ». Le réseau ne fera disparaître ni l’individualité des écoles, avec chacune son directeur, ni la hiérarchie départementale avec son inspecteur mais ajoutera un nouveau degré à la pyramide administrative. Le ministre se fixe comme objectif 600 réseaux d’école en 2007. Les futurs coordinateurs ne sont pas sans rappeler les Direttori Didattici italiens qui encadrent plusieurs écoles avec une fonction essentiellement pédagogique.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20031151638
http://www.ac-nancy-metz.fr/cefisem/docprimo/systemeduc/sysital.htm
Relaxe d’une enseignante après la mort d’un élève
Le 15 janvier 2001, un élève de 10 ans se tuait en descendant l’escalier de son école à califourchon pendant la récréation. L’enseignante chargée de la surveillance a été relaxée par le tribunal correctionnel. Elle a bénéficié de la loi du 10 juillet 2000 qui restreint les possibilités de condamnation pour des délits involontaires.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-340745,0.html
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PJEDJ.htm
Classe de mer
Ca saute au nez et aux oreilles et ça s’accroche aux recoins de la mémoire. C’est l’odeur de la mer, le roulement de l’océan et les souvenirs des classes de mer qu’évoque Libération du 6 novembre, Emmanuel Davidenkoff rappelle que les classes de mer ont 50 ans. Les instits militants disparaissent au grand dam des industriels du tourisme pour qui ces classes sont aussi un moyen d’initier de futurs clients. Le regard des enfants lui ne change pas.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=155623
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lenseignant/primaire
Maternelle : « Apprends moi la rue » pour l’APER
Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes. Avant 5 ans, le risque est très élevé chez les passagers d’automobile. A partir de 7 ans le premier pic de piétons tués apparaît. D’où la nécessité d’une éducation aux risques de la circulation aboutissant à la délivrance dans les écoles de l’APER, l’attestation de première éducation à la route. Pour y préparer, le ministère de l’éducation nationale et la M.A.E., la première mutuelle d’assurance scolaire, se sont associés pour développer le cédérom « Anastase ». Créé par Françoise Brun, professeur des écoles, Anastase est un canard prudent qui permet une découverte ludique des dangers de la rue. Le cédérom est destiné aux 3-7 ans. Il propose des jeux mais aussi du matériel imprimable pour des activités sans ordinateur. Il met à la disposition du professeur un module d’évaluation des acquis à travers 6 tests interactifs. La M.A.E. diffusera le cédérom gratuitement dans toutes les écoles maternelles
http://www.mae.fr/
L’école en érosion
» C’était ici, hier, avant-hier. C’est un peu partout, en France, tous les jours. L’école va mal ? On essaie de la guérir. Ça ne se voit pas ? Achetez des lunettes à voir réaliste et regardez autour. C’est vraiment rageant ce que ces quelques petits riens peuvent causer de dégâts dans le moral, l’énergie et la motivation. Ils ne découragent pas. Ils érodent la confiance, émoussent l’enthousiasme, dépouillent la pédagogie au strict élémentaire et réduisent l’envie d’initiatives par crainte des retombées. Il ne faut pas. Il ne faut plus. » Dominique Pelletier, directeur d’une école de Marseille, donne un beau témoignage des difficultés du métier en ZEP, entre la paperasserie, les petites bêtises des enfants et les grosses des adultes.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=156312
Débat autour de la collation de 10 heures
Faut-il maintenir le goûter du matin ? Selon l’AFP, la question agite les écoles de Franche-Comté. Les médecins scolaires estiment que cette collation est superflue et qu’elle encourage l’obésité. Pour les enseignants, « il s’agit d’un moment éducatif où l’enfant apprend à se tenir à table ».
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_031111083601.byjfk9sl.html