Hourtin : quels futurs ?
L’Université d’été de la communication aura lieu à Hourtin du 26 au 30 août. C’est le thème de la prospective qui sera le point de ralliement de 23ème U.E.C. « Il es temps d’éclaircir notre avenir et de formuler des réponses pour calmer nos angoisses » Alors, quel futur pour nos écoles ?
http://www.crepac.com/hourtin.asp
Médiateur : vers les 5000 réclamations
Le Médiateur de l’éducation nationale a remis le 4 juin son rapport d’activité annuel. Il marque une nette progression des réclamations : de 2387 en 1999, elles sont passées à 4936 en 2001. En même temps, la part des personnels de l’éducation dans l’origine des plaintes reste majoritaire mais régresse (62%) au bénéfice des plaintes émises par des parents ou des élèves. Les principaux motifs de ces réclamations concernent les erreurs de l’administration et les difficultés qu’elle a à les reconnaître et à les réparer et les difficultés à admettre les élèves handicapés ou malades. En 2001, encore un tiers des interventions du médiateur n’aboutissent pas.
http://www.education.gouv.fr/syst/mediateur/rapport2001.htm
Comment réussir le B2i ?
Caroline d’Atabékian, rédactrice au Café pédagogique, signe la tribune mensuelle des Dossiers de l’ingénierie éducative sur le site du CNDP. Après avoir présenté les 5 conditions nécessaires à une mise en place effective du B2i, elle relève : « Certains projets d’envergure ont remué les foules ces dernières années : TPE, IDD. modifiaient la DHG et supposaient une organisation conséquente. Le B2i, lui, est passé presque inaperçu. Il faut dire qu’il ne dérange pas beaucoup : il ne menace pas les heures d’enseignement, et seuls les enseignants impliqués dans les nouvelles technologies se sont sentis concernés… On pourra s’interroger sur les objectifs qui ont présidé à l’élaboration de ce brevet : il est là pour » réduire la fracture numérique « , nous dit-on, et faire adopter aux élèves une attitude citoyenne face aux nouvelles technologies. Mais personne n’a jamais dit que le B2i était instauré pour favoriser l’usage des nouvelles technologies dans l’enseignement ».
http://www.cndp.fr/tice/dossiersie/tribune200206.htm
La Commission européenne va encourager les jumelages scolaires
Dans un communiqué publié le 4 juin, Viviane Reding, commissaire européen, a déclaré : « L’utilisation des nouvelles technologies de la communication à l’école, le développement d’une culture numérique et la modernisation en commun de nos systèmes éducatifs sont devenus des priorités de l’Union européenne… En proposant un scénario de généralisation des jumelages scolaires par Internet, comme le lui a demandé le Conseil européen de Barcelone, la Commission apporte une nouvelle contribution à la réussite du passage de nos économies et de nos sociétés européennes vers l’économie de la connaissance ». Elle a ajouté que parmi ses « priorités politiques figure l’adoption dans les quelques mois qui viennent, d’un programme eLearning qui soutiendra notamment le développement de ces jumelages ». La Commission demande également l’augmentation du nombre d’ordinateurs reliés à Internet (1 pour 15 élèves) et un budget supplémentaire pour les écoles mettant en place ces jumelages.
http://www.newspresspro.com/aff_comm.php?communique=FR114422
Paris : vers une sectorisation ?
Dans le 3ème arrondissement de Paris, alors que quelques mètres seulement les séparent, le lycée Simone Weil et le lycée Charlemagne ont des publics scolaires totalement différents. Cette illustration des fortes inégalités entre établissements scolaires parisiens est donnée par Libération dans son numéro du 11 juin. Le quotidien montre les mécanismes qui expliquent cette situation et les efforts de l’académie pour assurer davantage d’égalité dans une ville qui ignore la carte scolaire. Il fait état également des résistances.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=33989
La fuite des aides-éducateurs
Selon un numéro de la Note d’information du ministère, 16% des aides-éducateurs rompent leur contrat avant terme. En fait ce pourcentage n’a cessé d’augmenter de 1998 à 2000, à une époque où le chômage baissait. Les deux tiers des partants quittent l’école pour un emploi en CDI. Un quart abandonnent pour suivre des études.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0228.pdf
Pour lire les fichiers PDF : http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep.html
L’école face aux risques majeurs
Cette année encore, plusieurs établissements ont été victimes de risques naturels ou humains. Rappelons-nous par exemple l’explosion de Toulouse. Un numéro spécial du B.O. invite les établissements scolaires à concevoir un plan de mise en sûreté face aux risques majeurs. Des annexes précisent les consignes à donner aux élèves, la responsabilité des secours, les dispositifs d’information préventive.
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs3/som.htm
Y’a pas photo
Vives réactions de la Chambre syndicale de la photographie scolaire qui menace de supprimer 5000 emplois suite à la publication d’une note ministérielle rappelant l’interdiction des photos individuelles d’élèves. Une réaction peut-être un peu exagérée si l’on en juge par l’impact des circulaires antérieures. En effet, les photos individuelles sont interdites à l’école depuis une circulaire de 1927, régulièrement renouvelée…
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_020603150527.12bvtk6g.html
Evin connaît point
Dix ans après la loi Evin, l’OFDT a enquêté dans les lycées et collèges pour mesurer son application. Au collège, 6% des élèves fument quotidiennement, 8% occasionnellement. Au lycée les chiffres passent à 32 et 12%. « En fait pour les élèves fumeurs, le lycée est un des principaux lieux de consommation : 8 sur 10 fument dans l’établissement et 1 sur 4 en dehors des zones prévues ».
http://www.drogues.gouv.fr/fr/actualites/comm_dossier_presse/comm_detail.asp?id=56
Ventre affamé n’a pas d’oreilles
En marge du congrès de la F.A.O., Le Monde du 11 juin donne la parole au champion olympique kenyan Paul Tergat. Né dans une famille pauvre, il explique combien il lui était difficile, le ventre vide, de suivre les leçons de l’instituteur et sa chance d’avoir bénéficié à l’âge de 8 ans d’une alimentation distribuée à l’école par le PAM (Programme alimentaire mondial de l’ONU). « L’alimentation scolaire peut sur-le-champ faire reculer la faim et améliorer sensiblement les taux d’assiduité et les résultats scolaires. Elle dédommage en outre les familles pauvres de la perte d’une partie de leur main-d’oeuvre. Les écoles qui servent des repas doublent souvent leurs effectifs en l’espace d’un an et les résultats scolaires de leurs élèves font un bond de l’ordre de 40 % en deux ans. L’alimentation scolaire est d’autant plus utile que, loin de créer une dépendance passive, elle libère le potentiel d’autonomie et d’épanouissement des enfants ». Paul Tergat appelle les états européens à soutenir un programme américain de financement de l’alimentation scolaire.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232–279945-,00.html