Violence : les chiffres
C’est une « Note d’information » du ministère de l’éducation nationale qui rend public les chiffres du recensement des actes de violence à l’Ecole en septembre et octobre 2001. Sur ces deux mois, les établissements ont signalé 16.382 événements. La moitié des établissements ne signalent aucune violence. Mais 6% des établissements ont connu plus de 5 actes. Si la plupart des victimes sont des élèves, les enseignants sont concernés par un acte sur quatre. Ils subissent particulièrement des insultes et les dommages à véhicule. Enfin signalons que seulement 5% des actes donnent lieu à un conseil de discipline. Dans la moitié des cas, l’affaire est simplement classée. Pas facile alors de faire reculer la violence.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0201.pdf
Un plan pour les enfants dyslexiques ou dysphasiques
De 4 à 6% des élèves présentent des signes de dyslexie ou dysphasie. Le B.O. n°6 publie une circulaire mettant en place un plan d’action en leur faveur. Elle institue un dépistage avec une approche médicale de ces troubles. La prise en charge sera effectuée prioritairement en classe normale « avec des stratégies pédagogiques adaptées » pour que l’enfant soit encouragé dans ses études.
http://www.education.gouv.fr/bo/mentor/word//2002/bo06/r34.rtf
Jean-Luc Mélenchon à Porto Alegre
Le ministre de l’enseignement professionnel s’est exprimé le 1er février à l’occasion du Forum social mondial. J.-L. Mélenchon a rappelé que « la marchandisation de l’éducation est à l’offensive partout dans le monde ». Elle s’appuie sur des organismes internationaux : OCDE, Banque mondiale, OMC. Elle aboutit à détruire « l’ascenseur social qu’est la promotion par l’instruction ». Le ministre a déclaré que l’école a « sa part de responsabilité » : « la marchandisation de l’éducation met aussi au défi les performances du système qu’elle prend d’assaut ».
http://www.metiers.gouv.fr/actualites/dossiers-de-presse/d020201/seminaire.htm
Mélenchon dénonce les marques à l’école
Dans un entretien accordé au Figaro, Jean-Luc Mélenchon dénonce l’irruption des marques dans les établissements scolaires. Pour lui « la présence des marques à l’école est un conditionnement mental ». Le ministre de l’enseignement professionnel interdit la diffusion du jeu boursier organisé par le CIC dans des lycées professionnels pourtant largement ouverts sur les métiers.
http://www.metiers.gouv.fr/actualites/tribunes/t020201.htm
D.E.I. France revendique le droit à l’éducation pour tous les enfants
Défense des Enfants International – France met en ligne son rapport annuel. Il mentionne quelques progrès (rapports Roméo, Deschamps etc.). Mais DEI France fait part de ses inquiétudes sur le développement d’un sentiment anti-jeunes dans la société. « D.E.I. France s’inquiète de la tournure démagogique que prend le débat sur la sécurité qui veut rendre les enfants – notamment les enfants issus de l’immigration – responsables de tous les troubles sociaux ». Pour DEI France, c’est « en garantissant l’accès à ce droit à l’éducation que la société se protégera ».
http://www.globenet.org/enfant/
B2i Registered Trade Mark
Le ministère de l’éducation nationale, sur Educnet, fait savoir qu’il a déposé la dénomination « B2i – Brevet informatique et internet » comme marque. Bien que ce dépôt n’interdise pas l’utilisation de la formule sur des documents commerciaux, à condition qu’elle « ne trompe pas le public sur la nature et les caractéristiques du brevet », cette procédure exceptionnelle (le brevet et le bac sont-ils déposés ?) souligne que le B2i est un enjeu important.
http://www.educnet.education.fr/actu/default.htm