Après la décision ministérielle de rendre les TPE facultatifs en terminale, on attendait avec une certaine impatience les conditions dans lesquelles ces courageux élèves seraient évalués. Le B.O. du 27 septembre répond à cette attente.
Il crée un jury d’oral, composé d’enseignants qui n’ont pas suivi les élèves, qui aura à charge d’évaluer le travail des élèves. Sa tache sera évidemment difficile puisque l’évaluation doit tenir compte autant de la démarche suivie par les élèves tout au long de l’année que de la production finale ! Aussi les enseignants ayant accompagné les TPE pourront faire une proposition de notes (pour 8 points sur 20). Sur rapport du jury, une commission d’harmonisation académique attribue une note. Et c’est finalement le jury d’examen du candidat qui donne la note définitive au vue du rapport de la commission d’harmonisation.
On peut s’étonner d’une machinerie aussi complexe, d’autant, peut-être faut-il le rappeler, que les TPE n’influent sur le bac que pour une part homéopathique puisque seuls sont retenus les points au dessus de 10/20 ! L’enjeu était ailleurs. Les TPE devaient par leur nature même amener dans le bac général deux innovations : une évaluation basée sur une formation, et non uniquement une production; un soupçon symbolique de contrôle continu (déjà largement présent dans les séries « moins nobles »). Espérons que ce nouveau mode d’évaluation ne décourage ni les élèves ni les professeurs.
http://www.education.gouv.fr/bo/2001/35/ensel.htm
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