Bac et brevet
Dans les circonstances actuelles, le dossier Bac et Brevet du Café prend un nouveau sens. En effet il propose des sites pour obtenir des cours en ligne et s’entraîner en vue des examens.
http://cafepedagogique.studio-thil.com/dossiers/bac2003/
Internet inquiète les parents de la PEEP
C’est l’Europe qui est au coeur de la réflexion du congrès annuel de la PEEP du 29 au 31 mai. A cette occasion, la PEEP publie son enquête habituelle sur les inquiétudes des parents. Si l’inquiétude des parents a globalement baissé cette année, et particulièrement la crainte de violences, la drogue devient la première préoccupation des parents. Deux nouvelles sources d’inquiétude apparaissent : la violence routière et l’utilisation non-surveillée d’Internet (pour un tiers des parents). Les parents de la PEEP soutiennent la décentralisation : 62% estiment que la région devrait avoir des responsabilités dans la mise en place des projets pédagogiques dans l’enseignement général et dans l’orientation.
http://www.peep.asso.fr/derniere/obs16.htm
Les éditeurs dénoncent la pénurie de manuels
Les éditeurs scolaires regroupés dans l’association Savoir Livres mettent en évidence le manque de manuels à l’école primaire. Alors que les parents sont unanimes à reconnaître leur utilité, seulement un tiers des élèves auraient des manuels dans toutes les disciplines. Savoir Livres invite donc les députés à débattre de la question du financement des manuels scolaires.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030515220121.wiwff3uo.html
Grèves et examens
Après Jean-Pierre Raffarin, Luc Ferry a annoncé son intention de ne pas tolérer le boycott des examens. Libération du 29 mai fait le point sur les sanctions possibles pour des enseignants qui s’opposeraient aux examens. Un flou juridique entoure la capacité à requérir des enseignants grévistes. Par contre la rétention de notes a déjà fait l’objet de condamnation. La FCPE a renouvelé une nouvelle fois son opposition à tout boycott des examens : « Les parents réaffirment que les examens doivent se dérouler normalement. C’est au gouvernement de prendre ses responsabilités pour mettre fin à une situation de blocage dont il est à l’origine et qu’il persiste à maintenir ». Mais elle appelle à participer à la grève du 3 juin. La PEEP a émis également une condamnation d’un éventuel boycott mais sans mettre en cause le gouvernement.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=273
http://www.liberation.fr/page.php?Article=114166
La Ligue, la J.P.A. dénoncent la baisse de leurs moyens
La Ligue de l’enseignement, la Jeunesse en Plein Air et d’autres associations péri-éducatives qui participent pleinement au service d’éducation protestent contre la baisse de leurs ressources. Les subventions accordées par le ministère ont baissé de 10 à 30%. Les associations estiment « qu’il est indispensable de renforcer le soutien (aux) associations pour réduire les inégalités sociales et culturelles, principales causes de l’échec scolaire ».
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030527161154.x76at7hk.html
Les enjeux de l’enseignement aujourd’hui
Mardi 20 mai, l’Association des historiens organisait une conférence-débat sur les enjeux et la réforme de l’enseignement. C’est que, Jean-Louis Auduc (IUFM Créteil) devait le rappeler, le système scolaire, de réforme en réforme, est devenu illisible pour les familles si ce n’est pour les enseignants. Il est urgent de modifier les concours pour les professionnaliser. Actuellement les enseignants débutants « vivent une rupture effrayante » en arrivant en poste. Pour François Dubet (sociologue, Bordeaux II), l’école est devenue avec la massification le lieu du désenchantement : c’est elle qui fait sa propre sélection et produit la frustration prolongée puisqu’elle allonge son terme. D’où les défis qu’elle doit affronter : redéfinition de la culture commune, place de l’enseignement professionnel, pilotage du système par exemple. Pour F. Dubet il faut accorder plus d’autonomie aux établissements, améliorer le pilotage en s’intéressant aux résultats de l’école et redéfinir le service des enseignants de façon à ce qu’ils prennent en charge leur mission éducative. Mais depuis 15 ans nous n’arrivons pas à changer l’école. On est devant un problème politique : notre société peut-elle construire son système éducatif ? » F. Dubet est pessimiste. C’est Philippe Joutard (Université de Provence) qui a clôturé la réunion en émettant plusieurs voeux pour l’école.. D’abord celui d’une école plus positive dans le regard porté sur les élèves : les enquêtes internationales, comme PISA, montrent que les écoliers français hésitent à exprimer leur avis. Le moment lui semble venu de mettre en place de véritables bivalences : c’est l’intérêt des élèves, perdus en collège entre tous ces professeurs, et des savoirs disciplinaires exagérément émiettés. Un débat qui rebondira probablement le 4 juin.
http://www.senat.fr/evenement/historiens/
L’enseignement bilingue en langue régionale entre dans le secondaire
Un arrêté publié au J.O. du 24 mai fixe les conditions de mise en place d’un enseignement bilingue en langue régionale dans les collèges et les lycées. Cet arrêté est pris en application du décret de juillet 2001. Il stipule que « l’enseignement bilingue à parité horaire est dispensé pour moitié en langue régionale et pour moitié en français », aucune discipline (autre que la langue régionale) ne pouvant être enseignée que dans cette langue.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0301049A
Pas de lycée musulman à Lille
Le rectorat de Lille a finalement renouvelé son opposition à l’ouverture d’un lycée privé musulman à Lille. Cette interdiction, basée sur un retard dans la transmission de l’avis de la commission de sécurité, est contestée par la Ligue musulmane du Nord. Les deux précédantes demandes avaient été repoussées également pour des motifs administratifs.
http://infos.aol.fr/info/ADepeche?id=159683&cat_id=1