La pression de la désectorisation sur les écoles new-yorkaises
Va t-on assister à un vaste exode des élèves new-yorkais ? Le New York Times du 11 septembre révèle que 40% des écoles de New York ne remplissent pas les objectifs fixés par l’état fédéral. Selon la loi « No Child Left Behind », chaque état doit surveiller les résultats de ses écoles. Cette année les 1200 écoles new-yorkaises ont été évaluées en maths, en anglais et en sciences. Celles dont les résultats sont en dessous des standards officiels, pour tous les élèves ou pour un seul groupe ethnique, ou qui ont essayé de ne pas présenter les élèves faibles aux tests, sont soumises à la dure loi fédérale. Elles sont obligées de mettre en place des actions de soutien et leurs élèves obtiennent le droit de changer d’école s’ils le souhaitent. Certaines écoles pourraient fermer et c’est tout le réseau scolaire de la ville qui est menacé à la fois financièrement et humainement et contraint d’améliorer son efficacité. Pour le directeur de l’éducation de New-York, « cela montre dramatiquement à quel point l’enseignement public à New York a besoin de changer ».
http://www.nytimes.com/2003/09/11/education/11SCHO.html
Saint-Etienne sur Hudson
« Les parents qui se bousculent pour placer leur progéniture dans les jardins d’enfants huppés de Manhattan devraient bien s’inspirer des méthodes éducatives des écoles à classe unique de la France rurale ». Leslie Cami, dans le New York Times, offre ce conseil à ses lecteurs à l’occasion de la diffusion du film « Etre et avoir » à New York. L’article donne la parole au réalisateur qui explique que dans la classe unique le maître se déplace entre les groupes d’enfants et que tous apprennent à travailler seuls. Après son succès en France, Etre et avoir débute une carrière américaine.
http://www.nytimes.com/2003/09/14/movies/14CAMH.html
21 élèves par classe
Selon EdBriefs du 1er septembre, il y aurait en moyenne 21 élèves par classe aux Etats-Unis dans le primaire, 28 dans le secondaire. Selon une étude du National Education Association, 97% des professeurs dépensent leur propre argent pour équiper leur salle de classe.
http://www.edbriefs.com
Le manque d’enseignants vaincu par la crise
Jamais depuis 1998 la demande d’enseignants n’a été aussi basse aux Etats-Unis. Selon une brève d’Electronic School, la crise a amené de nombreux comtés à licencier des enseignants. Alors qu’à la fin des années 1990 New York allait recruter des enseignants jusqu’en Europe, les responsables locaux déclarent ne plus avoir de difficulté pour trouver des profs. Seules certains disciplines restent déficitaires : les maths, les sciences, l’éducation spécialisée.
http://www.asbj.com/extra/extra.html#teachers
Le Tennessee tente d’amener des bons profs en ZEP
Selon EdBrief du 1er septembre, c’est une démarche originale que tente la municipalité Chattanooga (Tennessee). Pour améliorer les résultats des « mauvaises » écoles du district, elle a décidé d’amener les meilleurs enseignants devant les pires élèves. Comment y arriver ? En sélectionnant les profs qui ont de bons résultats aux examens. Puis en leur distribuant une prime de 5000 $ s’ils acceptent d’aller dans les écoles en difficulté ainsi que de nombreux avantages matériels : prêts avantageux, crédits étude, etc. S’ils réussissent à élever le niveau de l’école de nouvelles primes sont prévues.
http://www.edbriefs.com/
Une étude américaine en faveur du chèque scolaire
Une étude du Manhattan Institute sur les écoles publiques de Floride, soutient la thèse de l’efficacité du chèque parental. En Floride, les parents des élèves des écoles publiques à bas résultats se voient remettre un chèque scolaire qui leur donne la possibilité d’inscrire leur enfant ailleurs. Pour les auteurs de cette étude, « la compétition crée par le chèque scolaire en Floride entraîne de nets progrès dans les écoles publiques… Les écoles (menacées par ce système) obtiennent de meilleurs résultats dans les tests »… Plus une école est menacée par le système du chèque scolaire, meilleurs sont ses gains dans les résultats des élèves » .
http://www.manhattan-institute.org/html/ewp_02.htm
La violence scolaire marque ses victimes
Selon EdBriefs, la violence scolaire entre jeunes toucherait un adolescent sur six aux Etats-Unis. Selon une étude, 60% des jeunes acteurs de ces violences font un séjour en prison avant l’âge de 24 ans. Leurs victimes ont 5 fois plus de chances de faire une dépression que leurs camarades.
http://www.edbriefs.com