En direct du MAIT’S 2001, Salon du « e-learning
on board », les 25, 26 et 27 avril
Ce salon a un objectif ambitieux : « prendre acte de la réalité du e-learnig dans les organisations et faire état de cette réalité selon quatre axes : une réflexion sur les enjeux et les problématiques du e-learning, une présentation des études de cas, des débats autour de sa mise en oeuvre et des ateliers de discussion accueillant de nombreux professionnels étrangers.
La plupart des participants mettent l’accent sur la formation permanente, même si ce n’est pas leur seule activité (la CEGOS, Atos, un partenariat Studi.com – Pigier, le CFA Stephenson, le CNED … ). D’autres sont d’abord des professionnels du conseil ou de l’organisation des systèmes d’information (Thalès, Accenture) , ou des concepteurs de matériel et de logiciels. Les « fournisseurs de contenu » (Francis Lefèvre pour le droit et la fiscalité, le CNED .. ) vendent leur production traditionnelle ou celles d’institutions partenaires (Universités …) . Ces acteurs s’intéressent d’abord à la clientèle des grandes entreprises pour lesquelles ils organisent des formations, par exemple former le personnel d’une compagnie d’assurance à tel nouveau type de contrat. On est donc assez loin de l’enseignement. Mais les dynamiques commerçants représentant ces entreprises de formation se disent néanmoins prêts à « s’attaquer » au » marché » de l’enseignement secondaire.
Il y a des exceptions : Edu 4 , par exemple, agit en partenariat avec les centres de formation ( écoles, collèges, lycées, IUFM) moyennant financement par les collectivités dont elles dépendent : communes, régions. Ils se veulent « facilitateurs pour professeurs » et fournissent la formation non seulement technique mais aussi pédagogique (comment suivre à partir de sa machine des élèves travaillant sur des matières différentes et/ou progressant à des rythmes différents).
Des conférence permettent d’exposer des expériences concrètes. Nous en avons choisi une en formation continue et une autre en formations initiale :
Algora (http://www.algora.org) a participé à la mise en place d’un réseau pour la région Rhône-Alpes . Il relie les « émetteurs » (centres de formation : universités, entreprises, la fédération de la formation permanente…) aux collectivités locales, villes moyennes ou villages isolés, où se trouvent les personnes à former. Ce réseau fonctionne pour l’instant à un rythme de 23.000 heures de formation par an, et « sa mise en place a été considérablement favorisée par fait que l’administration cliente est à la fois centralisée et distribuée (dans l’espace) ». « L’expérience est globalement satisfaisante « . Parmi les problèmes rencontrés le fait que cet enseignement à distance suppose des prérequis en TIC de la part des apprenants, et …. les bogues.
Dans le domaine de la formation initiale était exposé le travail d’un cabinet chargé par une école de commerce de Rotterdam d’augmenter l’efficacité des cours de finance et comptabilité. Des modules ont été mis au point et expérimentés en s’appuyant sur un groupe pilote de 9 étudiants, ce qui s’est révélé être le moment clef de l’expérience. Ce rodage terminé, le système a été étendu à tous les étudiants. Son extension est demandée par les universités de la ville. Il n’a finalement fallu qu’un peu plus d’un an pour devenir opérationnel.
http://www.maitsexpo.com/
Yves Montenay