Géographie du confinement
"Pour celles et ceux qui n’auraient pas en tête la première loi de la géographie, « tout interagit avec tout mais deux choses proches ont plus de chances d’interagir que deux choses éloignées », selon l’énoncé lapidaire et plein d’humour qu’en donnait Waldo Tobler (1970), la période de confinement qu’impose la pandémie de Covid-19 à plus de la moitié de la population mondiale constitue une découverte du principe fondamental sur lequel les géographes ont construit leurs théories", écrit Denise Pumain dans Cybergéo. Elle analyse les effets géographiques de la crise sanitaire entre espoir d'un nouveau monde et rappel des crises globales antérieures. "On imagine assez facilement que toutes les organisations qui tirent profit de la mondialisation vont tenter de reprendre des activités, au détriment des circuits courts, et continuer à jouer des fortes inégalités qui ne peuvent que sortir encore renforcées du fait des très grands écarts de vulnérabilité des populations à cette crise entre les régions riches et pauvres du monde." A lire également "le confinement en croquis" par Jérome Monnet. Une analys eparticulièrement parlante pour les élèves.
Par fjarraud , le vendredi 12 juin 2020.