| | Fonction publique : Le projet de loi dynamite les droits des fonctionnaires | |
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| | Transformation de la Fonction publique : Les professeurs en première ligne Qu'elles sont douces les pires mesures sur les carrières des enseignants adoptées au Sénat ! L'assemblée nationale a terminé le 22 mai l'examen de la loi transformation de la Fonction publique. Or l'Education nationale fournit à elle seule la moitié des fonctionnaires d'Etat. Le texte met à plat le statut de fonctionnaire et prépare le généralisation de la contractualisation alors que le président de la République souhaite 120 000 suppressions de postes de fonctionnaires. Parmi les mesures adoptées en 1ère lecture signalons la fin du contrôle par les commissions paritaires de l'avancement et de la mobilité des agents, la généralisation de la contractualisation pour quasiment tous les emplois, l'évaluation du mérite par le supérieur hiérarchique direct avec effet salarial, la possibilité de rompre le contrat de fonctionnaire simplement, le détachement d'office dans une entreprise privée etc. | | | Fonction publique : Le gouvernement va-t-il revoir le travail enseignant ?Alors que l'examen de la loi Blanquer se clôt, voilà un nouvelle source d'inquiétude pour enseignants qui s'ouvre avec le projet de loi de transformation de la Fonction publique. Le gouvernement veut-il modifier la durée du travail enseignant ? La question a été posée lors du débat sur le projet de loi de transformation de la Fonction publique le 17 mai sans que les députés puissent obtenir une réponse du secrétaire d’État Olivier Dussopt. | | | Le projet de loi dynamite les droits des fonctionnairesBien que largement rejeté, le projet de loi de transformation de la Fonction publique devrait être voté avant l'été. Le 15 mars, les syndicats de fonctionnaires ont voté unanimement contre le projet de loi de transformation de la Fonction publique lors d'un conseil commun de la Fonction publique (CCFP). Ce vote unanime donne une idée de la révolution qu'apporte ce texte qui impose une gestion libérale des agents de la Fonction publique. Ceux ci dépendront dorénavant de leur "manager" local sans que des commissions paritaires puissent controler ses actes. Le projet de loi gouvernemental revient sur le paritarisme en supprimant les CHSCT. Il réduit fortement les compétences des commissions administratives paritaires (CAP). Celles ci n'auront plus leur mot à dire matière de mutation et d'avancement... | | | Le ministère veut supprimer la liste d'aptitude des certifiésLe ministère a présenté au Comité technique ministériel (CTM) du 10
avril un décret modifiant le statut des certifiés et celui des PEPS
pour supprimer l'accès par liste d'aptitude. Une mesure rejetée
unanimement par les syndicats qui marque la volonté du ministère de
remettre en cause les statuts. | |
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| | Blanquer affiche son programme | |
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| | L'articleIntervenant lors du conseil des ministres du 24 octobre, JM Blanquer a présenté "les prochaines étapes de la réforme éducative". Elles concernent en priorité la réforme de la gestion des enseignants et la réforme territoriale. | |
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| | Éducation : La réforme gouvernementale expliquée par E. Philippe | |
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| | L'article"Nous ne ralentirons pas". Dans Ouest France et dans un communiqué officiel, le premier ministre confirme l'accélération du rythme des réformes éducatives. Le premier ministre affirme vouloir faire "de profondes transformations, pas de petites économies". Mais en fait il prolonge le gel salarial et annonce des suppressions de postes dans le second degré, alors que le nombre d'élèves augmente. La prime de Rep+ sera bien donnée en fonction des résultats des élèves. Le mouvement se heurtera à un nombre accru de postes à profil. | |
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| | Évaluer les profs : Le sujet qui fâche... | |
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| | L'articleAlors que le ministre veut payer les enseignants au mérite et que Luc Chatel se rappelle à son souvenir, la question de l'évaluation des enseignants est remise en selle rue de Grenelle. Car elle n'est pas neuve. Hélène Buisson-Fenet et Xavier Pons en proposent un intéressant historique dans un article de la Revista de la Asociación de Sociología de la Educación. Une histoire où JM BLanquer et Le Café pédagogique ont leur place dans l'alternance de réussite ou d'échec en la matière. Mieux : ils expliquent pourquoi certaines réforme de l'évaluation marchent et certaines échouent. A bon entendeur... | |
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| | Prime au mérite : Histoire d'une obsession | |
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| | L'articleSortie apparemment de nulle part le 2 juillet, la prime au mérite destinée aux personnels des réseaux Rep+ a pourtant une longue histoire. Libération a récemment rappelé qu'une éphémère prime des réseaux Eclair, crée en 2011, pouvait déjà être déclinée de façon variable par le chef d'établissement. Mais l'idée d'évaluer le mérite des enseignants pour décider de leur paye est plus ancienne encore rue de Grenelle. Dès 2009, JM Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire, y travaille. Cette histoire est aussi celle d'un échec. | |
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| | Statut : Le gouvernement veut mettre fin au paritarisme | |
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| | L'articleDans un nouveau document proposé aux syndicats le 25 mai, le ministre de l'action et des comptes publics envisage la suppression des instances paritaires des fonctionnaires, notamment ceux de l'Etat. Ce sont ces instances qui sont légalement consultées sur l'avancement et les mutations par exemple. Leur suppression permettrait, selon le ministre, d'alléger la gestion des personnels, de permettre une gestion locale et de récompenser le mérite individuelle. Trois jours après une grève et une manifestation qui n'avaient pas fait le plein , le gouvernement envisage de supprimer les fondements mêmes du statut des fonctionnaires. Ceux ci sont maintenant au pied du mur. La FSU appelle dès maintenant "les agents à réagir à cette attaque frontale contre leurs droits". | |
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| | Fin du paritarisme : 6 questions à Bernadette Groison | |
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| | L'article"L'heure est grave pour la fonction publique". Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, première fédération de l'éducation nationale, revient sur le document ministériel remis le 25 mai aux syndicats et les menaces sur le paritarisme. Elle envisage les réponses à apporter. | |
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| | France Stratégie appelle à baisser la dépense d'éducation | |
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| | L'article"Baisser structurellement le poids des dépenses publiques, de 2 à 3 points de PIB sur cinq ans, n’a rien d’inatteignable : Italie, Belgique, Danemark et France exceptés, tous les pays européens y sont parvenus au moins une fois au cours des vingt dernières années", estime France Stratégie dans une nouvelle étude. Certes, l'organe de réflexion du gouvernement estime qu'il n'y a aucun modèle à suivre. Mais tous les exemples donnés invitent à réduire la masse salariale de la fonction publique en commençant par la dépense d'éducation. Des analyses commandées par le premier ministre et qu'il pourrait bien entendre. | |
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| | L'OCDE plaide pour davantage d'autonomie et un corps de directeurs au primaire | |
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| | L'article"Il est impératif de conforter le statut des directeurs d'école". Le 11 septembre, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, a clairement montré la route au gouvernement français à l'occasion de la publication des Regards sur l'éducation 2018. L'OCDE plaide aussi pour davantage d'autonomie des établissements en général pour améliorer l'équité du système éducatif français. Après un rapport parlementaire qui demandait de confier les écoles à de vrais chefs d'établissement (directeurs ou principaux de collèges), l'offensive de l'OCDE renforce un courant dans lequel on trouve aussi la Cour des comptes.. et le ministre de l'éducation nationale. Mais si effectivement les conditions de travail des directeurs d'école sont dures et décourageantes, les pays qui ont suivi ces conseils de l'OCDE ne s'en sont pas toujours forcément bien trouvé... | |
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| | Formation des enseignants | |
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| | 28 avril 2020 : Le ministère impulse des "classes préparatoires au professorat des écoles""Nous sommes en train de revenir 30 ans en arrière avant la création des IUFM !" C'est le sentiment du Sgen Cfdt et de l'Unsa éducation qui réagissent dans un communiqué commun à une information de l'AEF. Le ministre a chargé l'inspecteur général de philosophie Mark Sherringham d'une mission d'accompagnement des recteurs dans la mise en place des Inspe et la définition des classes préparatoires. En pleine crise sanitaire, JM Blanquer réveille deux fantômes de la rue de Grenelle. Le premier c'est Mark Sherringham, ancien conseiller du premier ministrev Raymond Barre, puis de François Fillion quand il était ministre de l'éducation, puis de Xavier Darcos. Figure des traditionnalistes, il a participé à la mise en place de la très paradoxale loi de 2005 qui a imaginé un socle commun pour mieux le geler. L'autre fantôme c'est celui des écoles normales. Ces classes préparatoires matérialisent la main mise du ministère sur la formation des enseignants. | | | 22/02/2019 - Formation des enseignants : Le master MEEF revisitéLe comité technique ministériel du 21 février n'est pas venu à bout des textes destinés à la réforme de la formation des enseignants. Notamment l'administration a du reprendre le référentiel " Former aux métiers du professorat et de l’éducation au 21e siècle", le texte contenant de trop nombreuses imperfections . Ce texte avait pourtant été promis aux députés pour cette semaine par le ministre. Un arrêté de réforme du master Meef définit les grandes lignes de la réforme. Vous le trouverez en fin de cet article. | | | 21/02/2019 - Formation des enseignants : Retour à 2010 ?Le concours de recrutement des enseignants aura lieu en M2 à partir de 2022, ont annoncé JM Blanquer et F Vidal le 20 février lors d'un entretien avec les syndicats où le rapport Rozeau - Saint Girons a été présenté. Alors que la loi Blanquer prévoit un controle étroit des INSPE par le ministre, cette annonce précise les orientations ministérielles. En 2022, des fonctionnaires stagiaires pourraient arriver directement en classe après le concours d'admission en M2. Se profile la situation imaginée par L Chatel et son directeur de la Dgesco qui avait permis la récupération de 25 000 postes. | | | Novembre 2018 : Un projet de réforme avec inconnuesLancées par le projet de loi Blanquer, les discussions sur la réforme
de la formation des enseignants ont commencé durant les vacances avec
un projet d'arrêté que le Café pédagogique s'est procuré. Le texte
décrit une formation étalée en amont du master et poursuivi trois
années après lui avec une part plus importante donnée aux stages de
pratiques. Mais le ministère a détaché de cet arrêté tout ce qui
concerne le concours et le statut des étudiants formés en master
enseignement (MEEF). Derrière la rhétorique sur le retour sur le
terrain, les "bonnes pratiques" et le recours à l'innovation, les
syndicats craignent la suppression des 25 000 postes de
fonctionnaires stagiaires et une formation amputée par de nombreux
stages (ou remplacements...) en établissements. | | | Juin 2018 : Recrutement : Blanquer change les règlesEn annonçant début juin 2018 que les concours d'admissibilité des
enseignants auraient lieu au niveau de la licence (L3), JM Blanquer
fait bien plus que prendre une mesure technique. C'est le statut des
fonctionnaires stagiaires et peut-être à terme celui de tous les
enseignants qui pourraient être modifiés. | | | Concours : La future épreuve d'admissibilité des concours enseignants aura lieu en L3La Cour des Comptes rend public le 4 juin un référé envoyé le 12 mars aux ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur sur les écoles de formation des enseignants (ESPE) et la réponse des ministres. La Cour demande une "rationalisation" de l'offre de formation avec mutualisation inter académique et le développement de la bivalence chez les enseignants. Mais on retiendra surtout la demande du report en L3 des épreuves d'admissibilité des concours d'enseignants. Dans leur réponse, les ministres confirment qu'ils vont changer les concours pour mettre les épreuves d'admissibilité en L3. La question de la rémunération des futurs enseignants va se poser dans de nouveaux termes. | | | Que veut dire un recrutement des professeurs en L3 ?Le 4 juin, en réponse à un référé de la Cour des comptes, les
ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ont
annoncé que les futurs enseignants seraient recrutés par des épreuves
d'amissibilité en fin de L3 comme la Cour le souhaite. Les épreuves
d'admission seraient placées "en M1 ou en M2". "L'annonce
ministérielle va reposer la question de la rémunération des futurs
enseignants", écrivions-nous. "Peut on étendre d'une année la
formation avec une épreuve d'admissibilité passée en L3 et ne prendre
en charge le futur enseignant que sur une année ?" C'est sur cette
question que nous invitons le lecteur à nous suivre. L'enjeu , on le
verra, va bien au-delà de la rémunération des stagiaires et touche à
l'avenir de l'Éducation nationale. | | | A-t-on vraiment besoin de concours de recrutement ?La question est un peu provocante. Mais elle se pose après la décision de porter en L3 les épreuves d'admissibilité des concours enseignants. Le 6 juin le Café pédagogique a expliqué que cette décision alignerait le fonctionnement de l'éducation nationale sur celui de l'enseignement privé sous contrat. Les professeurs du privé reçus au concours doivent trouver un établissement d'accueil qui valide leur concours. Alors poussons encore un peu plus loin la réflexion. Dans ce cas, à quoi sert le concours ? | | | Pré-recrutement : Les AED en tiers temps dès L2Le directeur des ressources humaines du ministère de l'Education nationale a précisé les détails du dispositif de pré-recrutement des enseignants dans un nouveau document présenté le 8 novembre aux syndicats que le Café pédagogique s'est procuré. Selon ce document les assistants d'éducation (AED) sous contrat pourraient intervenir en classe dès l'année de L2 à raison de 8 heures par semaine. | |
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